Le ministère des Outre-mer, l’office français de la biodiversité et le muséum d’histoire naturelle vont lancer le compteur biodiversité Outre-mer. Le site sera alimenté par les chiffres clés, des informations scientifiques et écologiques à destination des territoires ultramarins.
Pour préparer le lancement de cette plateforme, une grande étude sur les relations qu’entretiennent les citoyens des Outre-mer est organisée. Les habitants de Saint-Pierre et Miquelon font figure de bons élèves car ils arrivent en tête des territoires ayant répondu au sondage.
Comment définir la relation à la nature ?
Pour Minh-Xuan Truong, chercheur en psychologie de la conservation et en sciences de la conservation de la nature au muséum d’histoire naturelle de Paris “la relation à la nature ça peut aller d’un simple contact à la nature autour de chez-soi, mais on peut aussi la vivre avec des vidéos qu’on va voir sur internet.”
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Il précise que l’étude pour préparer le compteur biodiversité Outre-mer se concentre principalement sur le deuxième aspect de la relation à la nature qu’il évoque.
"Est-ce que les citoyens d’Outre-mer utilisent leurs smartphones lorsqu’ils se rendent dans la nature pour prendre des photos, aller chercher des informations sur la nature et sur la biodiversité autour de chez eux ?"
Mais le questionnaire ne se contente pas de ça. “On questionne également les connaissances de chacun sur la biodiversité locale”, ajoute le chercheur.
Comment les données collectées seront utilisées ?
“Cette matière servira dans un premier temps à apporter du contenu à la plateforme biodiversité Outre-mer", explique Minh-Xuan Truong. Il utilisera aussi ces données pour ses recherches, car cela lui permettra d’avoir une meilleure connaissance en matière de réflexion scientifique “autour de ces questions de la relation à la nature.”
La plateforme devrait être lancée au printemps 2021 ou au cours de l’été au plus tard.