Le port du masque sera bien obligatoire dans les établissements scolaires à partir de 11 ans. La mesure décidée par le gouvernement est applicable localement. Mais l'association des parents d'élèves du public et plusieurs élus locaux réclament déjà un assouplissement.
Les cartables sont prêts, les dernières fournitures sont achetées. Les élèves vont retrouver ce jeudi 3 septembre les bancs de l'école, dans un contexte exceptionnel. Cette année, en raison de la crise sanitaire, les jeunes de plus de 11 ans vont devoir se munir de masques au quotidien.
Calqué sur le protocole sanitaire du ministère de l'Éducation nationale et de la jeunesse, l'arrêté préfectoral du 28 août dernier impose le port du masque "pour les élèves des collèges et lycées" ainsi que pour "l'ensemble des personnels du primaire et du secondaire".
Pour l'association des parents d'élèves des établissements scolaires publiques, la mesure a un inconvénient : la bonne assiduité des élèves pendant les cours. " Passer toute une journée avec un masque, vous comprendrez vite que ça pose problème, ne serait-ce que pour la concentration [...], explique Alex Eugène, président de l'association. En sachant qu'ici à Saint-Pierre, nous ne sommes pas dans la même situation qu'en métropole. Le virus ne circule pas. "
A lire aussi : Une rentrée scolaire 2020 marquée par la crise sanitaire
Plusieurs élus ont aussi pris position dans ce dossier. Pour Stéphane Lenormand, président de la collectivité territoriale, le port du masque pour les plus de 11 ans ne serait pas nécessaire si la septaine à l'arrivée sur le territoire était imposée, et non vivement conseillée. "Je crois qu'aujourd'hui, il faut impérativement que le préfet, s'il en a la capacité, ou que les parlementaires permettent au préfet d'avoir les moyens de prendre des décisions qui ont une intelligence territoriale" a déclaré l'élu hier, après avoir rencontré le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu.
La mesure a également été dénoncée par les parlementaires locaux. Dans un courrier adressé à Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, le député Stéphane Claireaux demande de "déléguer à l'appréciation du préfet et du responsable académique de Saint-Pierre et Miquelon, la mise en oeuvre de l'application de cette obligation du port du masque en classe à partir du collège".
Même opinion - plus tranchée - pour Stéphane Artano, le sénateur, qui soutient que le protocole ne doit pas être appliqué sur l'archipel, ou alors considérablement assoupli s'il devait être maintenu.
Le reportage d'Aldric Lahiton et Agathe Tournoux
Calqué sur le protocole sanitaire du ministère de l'Éducation nationale et de la jeunesse, l'arrêté préfectoral du 28 août dernier impose le port du masque "pour les élèves des collèges et lycées" ainsi que pour "l'ensemble des personnels du primaire et du secondaire".
Un sujet qui fait débat
Pour l'association des parents d'élèves des établissements scolaires publiques, la mesure a un inconvénient : la bonne assiduité des élèves pendant les cours. " Passer toute une journée avec un masque, vous comprendrez vite que ça pose problème, ne serait-ce que pour la concentration [...], explique Alex Eugène, président de l'association. En sachant qu'ici à Saint-Pierre, nous ne sommes pas dans la même situation qu'en métropole. Le virus ne circule pas. "
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Plusieurs élus ont aussi pris position dans ce dossier. Pour Stéphane Lenormand, président de la collectivité territoriale, le port du masque pour les plus de 11 ans ne serait pas nécessaire si la septaine à l'arrivée sur le territoire était imposée, et non vivement conseillée. "Je crois qu'aujourd'hui, il faut impérativement que le préfet, s'il en a la capacité, ou que les parlementaires permettent au préfet d'avoir les moyens de prendre des décisions qui ont une intelligence territoriale" a déclaré l'élu hier, après avoir rencontré le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu.
" Le fait que la septaine et le deuxième test PCR soient simplement fortement conseillés fait qu'il y a des trous dans la raquette. "
La mesure a également été dénoncée par les parlementaires locaux. Dans un courrier adressé à Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, le député Stéphane Claireaux demande de "déléguer à l'appréciation du préfet et du responsable académique de Saint-Pierre et Miquelon, la mise en oeuvre de l'application de cette obligation du port du masque en classe à partir du collège".
Même opinion - plus tranchée - pour Stéphane Artano, le sénateur, qui soutient que le protocole ne doit pas être appliqué sur l'archipel, ou alors considérablement assoupli s'il devait être maintenu.
Le reportage d'Aldric Lahiton et Agathe Tournoux