Traverser l'Atlantique nord à la rame en 32 jours, 7 heures et 46 minutes : Parti de Saint-Pierre le 22 juillet dernier, avant d'être contraint à une escale à Terre-Neuve six jours plus tard, Patrick Favre a accosté à 11h16 heure locale dans le port de Baltimore, en Irlande.
Un trajet chahuté par la météo
Le navigateur prévoyait initialement de rallier Brest depuis Saint-Pierre et Miquelon. C'est finalement le trajet Terre-Neuve-Irlande qui est pris en compte pour cette traversée. Après une première escale forcée à Trepassey Harbour le 28 juillet, Patrick Favre a, une fois de plus, dû s'adapter aux conditions météo et changer d'itinéraire cette semaine.
"Les conditions de mer et les prévisions de temps calmes et de forts vents contraires sur les zones projetées peuvent retarder considérablement, voire empêcher le passage de la ligne d’arrivée", racontait Patrick Favre dans son journal de bord en ligne lundi 26 août.
À lire aussi : À Saint-Pierre et Miquelon, le navigateur Patrick Favre prépare sa neuvième traversée de l'Atlantique à la rame
150 kilomètres en une seule journée
"Malheureusement, Brest est encore trop éloigné, les Îles Scilly quant à elles sont très probablement compliquées à rallier avant l’arrivée des vents contraires. Il me reste donc l’Irlande que j’espère atteindre entre mercredi soir et jeudi, en réalisant un temps canon de record du monde de la traversée en solo de l’Atlantique Nord."
Le rameur a en effet parcouru le trajet à toute vitesse, maintenant une allure moyenne de 2,22 nœuds, soit un peu plus de 4 km/h. Aidé par le vent, il a même parcouru plus de 150 kilomètres en une seule journée le samedi 24 août.
La traversée a été réalisée au profit de l'association Le Rire Médecin, qui aide les enfants hospitalisés. Elle a permis de recueillir 1 300 euros.