Le long de la côte, ces cabanes colorées font partie de l’histoire de la petite pêche à Saint-Pierre et Miquelon. Aujourd’hui, les salines sont occupées par des marins, des pêcheurs et des associations. La collectivité veut valoriser ce patrimoine.
Face à la mer, les salines de l'anse à Rodrigue façonnent le paysage de l’archipel depuis 54 ans. Jacques Perrin a plus de 50 ans d’histoire de pêche derrière lui. Il tient à ces petites cabanes.
Les salines portent bien leur nom. Autrefois, ces cabanes de pêcheurs servaient à conserver le sel et le poisson salé. Elles ont toutes été occupées par des artisans pêcheurs, puis par des pêcheurs professionnels.
À lire aussi > Un appel à projets pour occuper les salines du littoral de Saint-Pierre
Jacques Perrin a commencé la pêche à 13 ans et demi et est l'un des derniers artisans pêcheurs à posséder une saline. Il a transmis sa passion à son fils Bruno : « Il venait pêcher avec moi et comme il n'aimait pas l’école, je lui ai dit d'embarquer sur le doris ! »
Le reportage de Claire Arrossaména et Alain Rebmann.
Il y a sept ans, Bruno Perrin, ancien capitaine de l’Erika, a lui aussi arrêté la pêche professionnelle. Les salines évoquent pour lui de joyeux souvenirs.
Aujourd’hui, avec le déclin de la pêche, les navires de plaisance ont quasiment remplacé tous les doris. Les salines, elles, se cherchent de nouvelles activités : l’une d’entre elles s’est même transformée en musée. La collectivité, propriétaire de la plupart des cabanes, cherche à valoriser ce patrimoine. Cet été, associations et entreprises sont invitées à utiliser les salines.
Mais les marins gardent un œil sur leur ancien outil. Dario Orsiny met en garde : « Transformer pourquoi ? Faire quoi ? Il ne faut pas faire n'importe quoi non plus ! »
« Les salines, elles sont toujours là oui. Ils ont voulu les faire sauter, mais ca n'a pas dû être accepté... c'est quand même le patrimoine quoi ! » - Jacques Perrin
Conserver le sel et le poisson salé
Les salines portent bien leur nom. Autrefois, ces cabanes de pêcheurs servaient à conserver le sel et le poisson salé. Elles ont toutes été occupées par des artisans pêcheurs, puis par des pêcheurs professionnels.
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Jacques Perrin a commencé la pêche à 13 ans et demi et est l'un des derniers artisans pêcheurs à posséder une saline. Il a transmis sa passion à son fils Bruno : « Il venait pêcher avec moi et comme il n'aimait pas l’école, je lui ai dit d'embarquer sur le doris ! »
Le reportage de Claire Arrossaména et Alain Rebmann.
« La convivialité avec les anciens »
Il y a sept ans, Bruno Perrin, ancien capitaine de l’Erika, a lui aussi arrêté la pêche professionnelle. Les salines évoquent pour lui de joyeux souvenirs.
"La convivialité avec tous les anciens, c'était sympa, on rigolait…" - Bruno Perrin
Valoriser ce patrimoine culturel
Aujourd’hui, avec le déclin de la pêche, les navires de plaisance ont quasiment remplacé tous les doris. Les salines, elles, se cherchent de nouvelles activités : l’une d’entre elles s’est même transformée en musée. La collectivité, propriétaire de la plupart des cabanes, cherche à valoriser ce patrimoine. Cet été, associations et entreprises sont invitées à utiliser les salines.
Mais les marins gardent un œil sur leur ancien outil. Dario Orsiny met en garde : « Transformer pourquoi ? Faire quoi ? Il ne faut pas faire n'importe quoi non plus ! »