Originaire de Toulouse, ce passionné d’aéronautique s’est initialement orienté vers le monde de la finance et de la gestion d’entreprise. Toujours à la recherche de stages en lien avec son domaine de prédilection, le jeune homme s’est finalement rendu à l’évidence : il lui fallait accéder à son rêve et devenir pilote de ligne.
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Ainsi, dès 2018, il intègre une formation chez Airways et valide son diplôme théorique l’année suivante. Après des heures de pratique au sein d’une école de pilotage près de Versailles, Geoffrey obtient sa licence européenne qui fait de lui un pilote professionnel.
J’ai commencé à piloter sur des planeurs.
Geoffrey pratique d’abord sur des planeurs, ces appareils sans moteur portés par les courants d’air chaud, capables de parcourir des kilomètres durant des heures après avoir été remorqués puis déposés dans les airs par un avion.
Puis ce sera la période aéroclub avec la rencontre des copains et des instructeurs qui donnent la fibre nécessaire pour aller au bout du cursus. Il pilotera également des avions destinés au largage de parachutistes militaires et de loisirs.
« Un métier passion » comme le précise ce jeune toulousain qui a sympathisé avec un jeune homme originaire de l'archipel au cours de cette formation. Devenu pilote pour Air Saint-Pierre, ce dernier l’a informé de la disponibilité d’un poste sur ATR au sein de l’entreprise locale de transport aérien.
Très intéressé par ce nouveau défi, Geoffrey se spécialise alors sur ATR, appareil reconnu fiable mais au cockpit très élaboré, et qui nécessite un travail en équipage.
Fort de ses 700 heures de vol et d’une formation dédiée de 40 heures qui se poursuit, c’est ainsi que Geoffrey est arrivé sur nos îles en novembre dernier.
« C’est très nature et très sympa ! »
Geoffrey Paredes apprécie beaucoup sa vie insulaire malgré des conditions météo particulières pour piloter, notamment les vents de travers et les conditions givrantes. Il a été attiré par la fierté de la compagnie historique locale qu’est Air Saint-Pierre et le fait de participer au désenclavement de l’archipel.
Prochaine étape pour Geoffrey : effectuer a minima trois années au sein d’Air Saint-Pierre, puis poursuivre, pourquoi pas, sa carrière sur la flotte d’Air Canada.