Le quartier de la Charbonnière est dorénavant bouclé dès 17 heures par le dispositif STOP COVID-19.
Parties de football raccourcies, liberté de circulation contraintes, même si la situation est grave, face aux mesures préfectorales jugées liberticides, certains vont jusqu’à se poser la question de la véracité des chiffres officiels.
« Quand on regarde les chiffres officiels sur St Laurent, ça reste dans des proportions raisonnables ! Alors ça veut dire qu’on nous cache quelque chose… ça veut dire que les chiffres qu’on nous donne ne sont pas les bons ? Qu’est-ce qui motive cette mesure ? »
Mais pour Sophie Charles, maire de la ville et en responsabilité, qui a toujours assumer sa position pro-confinement, il faut en passer par là :
« Les gens pourront sortir de chez eux uniquement pour aller travailler, aller chez le médecin ou faire des courses essentielles. Pour le reste ils ne doivent pas circuler, même dans le quartier de la Charbonnière. Les pirogues seront interdites d’accès sur la zone et nous avons en plus, bien-sûr, des patrouilles qui passeront pour vérifier que le confinement se tient correctement. »
Des mesures strictes, car la propagation du virus s’est amplifiée en seulement quelques jours. Plusieurs dizaines de cas localisés uniquement à la Charbonnière, ont été enregistrés ces derniers jours, c’est maintenant le quartier le plus touché de St Laurent.
Ça correspond à plusieurs dizaines de cas…regroupés en l’espace de moins de 10 jours…moins de 7 jours, même. C’est ça que ça veut dire, ça veut dire qu’on a des cas récents et des cas de plus en plus nombreux sur les campagnes de prélèvements. C’est vrai qu’à la Charbonnière il y a beaucoup de cas par rapport au nombre d’habitants, mais tous les quartiers de St Laurent sont touchés à différentes échelles. Les campagnes de prélèvements qui sont en cours pourront amener effectivement à mettre en place ce confinement responsable dans d’autres quartiers.
Face à une épidémie qui ne désarme pas, les autorités ont prévu de continuer les actions de préventions, avec des distributions de masques et du porte-à-porte pour sensibiliser les populations, avec une attention particulière pour les personnes dites « fragiles ».