Anne Du Pety, responsable de l'évaluation à l'ARS :
En termes d’hygiène et de contrôle des véhicules, les experts de l’ARS ont fait des découvertes surprenantes, comme cette canule, périmée depuis 10 ans, ou encore ce défibrillateur, hors d’usage."17 entreprises sur 21, n'envoient pas leurs employés en mise à niveau pour l'attestation des gestes d'urgence, alors que pour être un bon ambulancier, il faut pouvoir faire face à des situations parfois difficiles."
Anne Du Pety, responsable de l'évaluation à l'ARS :
Dans 10 entreprises sur 21, autrement dit près de la moitié, des ambulances ou des véhicules sanitaires n’avaient pas de contrôle technique, pourtant obligatoire. Pour cet ambulancier, qui gère deux entreprises de transport sanitaire, ces manquements ne sont pas forcément volontaires."L'hygiène, l'entretien des véhicules, on a fait beaucoup de rappels à ce niveau, l'hygiène personnelle en fait, beaucoup d'entreprises laissaient les employés venir avec leurs vètements du domicile."
Lionel Louisor , ambulancier :
Les professionnels rappellent que les formations et les mises à niveaux du personnel n’étaient plus assurées en Guyane depuis deux ans. Elles viennent de reprendre."Il y a des roulants et des secrétaires, les roulants ne vérifient pas tout le temps leur véhicule, avant de partir dans la tournée."
Gérard Francourt, ambulancier, président de l'Association de Transport Sanitaire d'urgence, directeur de l'Institut de Formation d'ambulancier :
Une vingtaine d’auxiliaires d’ambulance a déjà été formée en décembre, 15 ambulanciers seront diplômés en avril. En attendant, l’ARS a prononcé 5 suspensions d’activité, dont trois en urgence."Un jeune qui n'est pas formé qui conduit une ambulance, ne peut pas faire de l'aide médicale à l'urgence, ce n'est pas possible."