Sécurité routière : « Fumer du zamal est illégal, sur la route ça peut être fatal »

La Préfecture de la Réunion lance depuis le 5 novembre, une campagne de sensibilisation sur les dangers liés à la consommation de stupéfiants au volant. Des panneaux d’affichage de 4mx3m seront visibles, avec un message de prévention sur les dangers de l'usage du cannabis au volant.
Une campagne d’affichage a été lancée par le préfet de La Réunion, dans le but de sensibiliser les conducteurs de voitures et de deux-roues motorisés, des risques liés à l’usage de cannabis au volant, combiné ou non avec l’alcool.
Ces panneaux d’affichage de 4mx3m seront visibles dans plusieurs grandes villes de l’île.
 

L'usage de zamal au volant, vecteur d'accident de la route


Selon le communiqué de la préfecture, lorsque l’on conduit sous l’emprise de zamal, le conducteur n’a pas conscience de la diminution de ses capacités au volant : mauvaise évaluation des distances, perte de vigilance et de contrôle, diminution de la concentration.
La conduite devient alors plus dangereuse et peut amener le conducteur à commettre des infractions (excès de vitesse, stop ou feu rouge grillé, défaut de ceinture…) ou pire, causer un accident.
 

Des chiffres, témoignent de la gravité de consommer des stupéfiants en conduisant


Depuis le début de l’année 2018, 9 personnes ont été tuées sur les routes dans un accident avec stupéfiants, une victime en véhicule léger et 8 autres personnes conduisant des deux-roues motorisés.
Cela représente 22% des tués de la route. Selon les chiffres officiels, 63 permis de conduire ont été suspendus pour usage de stupéfiants, pour une période de six mois.
A la fin de la campagne, pour sensibiliser les automobilistes et les cyclomotoristes, des contrôles routiers seront renforcés et réalisés de manière inopinée. Les forces de l’ordre seront particulièrement à l'affût, dans le but de dépister les conduites avec stupéfiants.
Pendant cette même période de campagne d'affichage, un film sera projeté au cinéma dans la région nord et ouest.

Regardez le reportage d'Annabelle Boyer-Tacoun, Alexandre Timar et Thierry Chapuis
©reunion