Evoquant les "dégâts considérables" de l'huile de palme pour l'environnement, la ministre de l'Ecologie a lancé un appel au boycott, lundi soir, sur Canal +.
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Après le Roundup, le Nutella est dans le viseur de la ministre de l'Ecologie. Ségolène Royal s'en est pris, lundi 15 juin, à la célèbre pâte à tartiner, accusée de contribuer à la déforestation de par son recours massif à l'huile de palme. (A partir de 2'35)
"Il faut replanter massivement des arbres, parce qu'il y a eu une déforestation massive qui entraîne aussi du réchauffement climatique. Il faut arrêter de manger du Nutella, par exemple, parce que c'est de l'huile de palme", a déclaré la ministre, invitée du "Petit Journal" de Canal+. "Il faut qu'ils utilisent d'autres matières premières", a-t-elle souligné, évoquant les "dégâts considérables" causés par les besoins en huile de palme.
Ferrero défend son huile de palme
Refusant de commenter les propos de Ségolène Royal, la marque Ferrero, qui produit cette pâte à tartiner, a réagi en se disant "tout à fait consciente des enjeux environnementaux". Ferrero "a pris de nombreux engagements notamment concernant son approvisionnement en huile de palme", observe le groupe italien, assurant que "la culture du palmier à huile peut aller de pair avec le respect de l'environnement et des populations".
L'entreprise, qui se fournit en Malaisie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et au Brésil, dit veiller à la traçabilité de ses matières premières, notamment via la Table ronde pour une huile de palme durable (RSPO). Cette instance milite pour l'usage d'huile de palme durable et assure une certification des produits.
Fin 2012, des sénateurs français avaient tenté, en vain, de faire voter une surtaxe de 300% sur l'huile de palme contenue dans la célèbre pâte à tartiner, en arguant de la dangerosité de cette huile végétale pour la santé (obésité) et l'environnement (déforestation).
"Il faut replanter massivement des arbres, parce qu'il y a eu une déforestation massive qui entraîne aussi du réchauffement climatique. Il faut arrêter de manger du Nutella, par exemple, parce que c'est de l'huile de palme", a déclaré la ministre, invitée du "Petit Journal" de Canal+. "Il faut qu'ils utilisent d'autres matières premières", a-t-elle souligné, évoquant les "dégâts considérables" causés par les besoins en huile de palme.
Ferrero défend son huile de palme
Refusant de commenter les propos de Ségolène Royal, la marque Ferrero, qui produit cette pâte à tartiner, a réagi en se disant "tout à fait consciente des enjeux environnementaux". Ferrero "a pris de nombreux engagements notamment concernant son approvisionnement en huile de palme", observe le groupe italien, assurant que "la culture du palmier à huile peut aller de pair avec le respect de l'environnement et des populations".
L'entreprise, qui se fournit en Malaisie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et au Brésil, dit veiller à la traçabilité de ses matières premières, notamment via la Table ronde pour une huile de palme durable (RSPO). Cette instance milite pour l'usage d'huile de palme durable et assure une certification des produits.
Fin 2012, des sénateurs français avaient tenté, en vain, de faire voter une surtaxe de 300% sur l'huile de palme contenue dans la célèbre pâte à tartiner, en arguant de la dangerosité de cette huile végétale pour la santé (obésité) et l'environnement (déforestation).