34 satellites étaient à bord de Soyouz, tous ont été placés sur leur orbite de transfert après plus de trois heures et demie de mission. Le lanceur russe a ainsi permis à Arianespace de signer son premier succès de 2022 et à OneWeb de se rapprocher de la date de la mise en service de son programme : rendre accessible à tous les services de connectivité à haut débit et ainsi réduire la fracture numérique.
428 satellites de cette constellation sont désormais en orbite, dont 101 tirés depuis le centre spatial guyanais, sur les 650 nécessaires pour rendre opérationnel le programme. Cela se fera normalement au début de l’année 2023 selon le directeur technique de OneWeb, Massimiliano Ladovaz.
Des services pour toute la planète, Guyane incluse
Déjà, depuis quelques semaines, les populations isolées de l’Alaska peuvent bénéficier de l’internet haut-débit pour tester en avant-première OneWeb. Les services vont s’étendre petit à petit jusqu’à ce qu’ils soient proposés dans les régions équatoriales, Guyane comprise.
Du côté d’Arianespace, ce succès, plus discret que le précédent James-Webb, ouvre la porte à une année ambitieuse avec, notamment, la première mission Vega-C, et peut-être aussi Ariane 6.
Le prochain rendez-vous au CSG est donné au début du mois d’avril pour un nouveau lancement Soyouz pour le compte de Galileo, le GPS européen.