La 4ème édition de la journée mondiale de sensibilisation au Syndrome d'Alcoolisation Fœtale a eu lieu mercredi 9 septembre. En Guyane, 23% des femmes enceintes ont déclaré avoir consommé de l'alcool au moins une fois au cours de leur grossesse, parmi elles 4% ont eu une consommation hebdomadaire.
Chaque année en France, ce sont plus de 15 000 enfants qui naissent avec des handicaps ou des troubles provoqués par la consommation d'alcool de leur mère pendant la grossesse.
En Guyane, chaque année, ce sont 160 bébés qui viennent au monde avec des malformations physiques ou des troubles neurologiques liés à une consommation d’alcool pendant la grossesse.
Rien qu’un seul verre d’alcool peut engendrer de graves malformations qui sont souvent irréversibles de l’importance de cette journée de d’information et de sensibilisation.
L’association SAF Guyane (Syndrome d'Alcoolisation Fœtale), organisait une conférence de presse mercredi matin à l'occasion de la 4ème édition de la journée mondiale de sensibilisation au SAF, le Syndrome d'Alcoolisation Fœtale.
Sur les quelques 8.000 enfants qui viennent au monde chaque année en Guyane, 1% est atteint par la forme la plus sévère du Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (le SAF).
Déficit d’information, habitudes culturelles, grossesses précoces ou encore tabous sociaux expliquent le phénomène. Chez nous, 23% des femmes enceintes déclarent avoir consommé au moins un verre pendant la grossesse, parmi elles 4% ont eu une consommation hebdomadaire.
Depuis deux ans, un médecin scolaire, dans trois établissements de Cayenne fait du repérage et de l’orientation d’élèves présentant des difficultés d’apprentissage liés au SAF. Trois enfants ont été diagnostiqués !
L’alcoolisation du fœtus, c’est la première cause de retard mental non génétique chez l’enfant. C’est donc un fléau évitable, d’où le « zéro tolérance ».
En France chaque année, ont estime les conséquences du SAF à 20 milliards d’euros, de quoi en faire une grande cause nationale.
En Guyane, chaque année, ce sont 160 bébés qui viennent au monde avec des malformations physiques ou des troubles neurologiques liés à une consommation d’alcool pendant la grossesse.
Rien qu’un seul verre d’alcool peut engendrer de graves malformations qui sont souvent irréversibles de l’importance de cette journée de d’information et de sensibilisation.
Des lésions irréparables
L’association SAF Guyane (Syndrome d'Alcoolisation Fœtale), organisait une conférence de presse mercredi matin à l'occasion de la 4ème édition de la journée mondiale de sensibilisation au SAF, le Syndrome d'Alcoolisation Fœtale.
" Cet alcool va rentrer dans le sac dans lequel se trouve l'enfant. Dans ce sac, on a le liquide amniotique dans lequel l'enfant va baigner pendant longtemps, pendant plusieurs heures, pendant plusieurs jours dans cet alcool. Cela va entraîner des lésions irréparables."
Sur les quelques 8.000 enfants qui viennent au monde chaque année en Guyane, 1% est atteint par la forme la plus sévère du Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (le SAF).
Un sujet tablou
Déficit d’information, habitudes culturelles, grossesses précoces ou encore tabous sociaux expliquent le phénomène. Chez nous, 23% des femmes enceintes déclarent avoir consommé au moins un verre pendant la grossesse, parmi elles 4% ont eu une consommation hebdomadaire.
" La consommation d'alcool, on le sait, est faite par tout à chacun. Il y a peut-être un sujet tabou autour de cette consommation. En particulier chez la femme enceinte. Avec peut-être une pression sociales aussi qui existe et qui empêche peut-être certaines femmes qui ne veulent pas parfois dévoiler leur grossesse, ou parfois de ne pas pouvoir refuser un verre d'alcool alors qu'elles-mêmes peut-être seraient déjà informées des risques encourus quand elles consomment."
Depuis deux ans, un médecin scolaire, dans trois établissements de Cayenne fait du repérage et de l’orientation d’élèves présentant des difficultés d’apprentissage liés au SAF. Trois enfants ont été diagnostiqués !
L’alcoolisation du fœtus, c’est la première cause de retard mental non génétique chez l’enfant. C’est donc un fléau évitable, d’où le « zéro tolérance ».
En France chaque année, ont estime les conséquences du SAF à 20 milliards d’euros, de quoi en faire une grande cause nationale.