La Polynésie française a rejoint les près de 120 pays et territoires dans le monde qui ont déployé la 5G. Un déploiement progressif est prévu. L’opérateur Vodafone s’est lancé en premier le 10 juin dernier après plus d’un an et demi de tests.
La 5G est donc déjà accessible mais uniquement dans la capitale. Cette première phase est financée à hauteur de 300 millions de Fcfp.
"Comme les autres technologies qu'on a faites en 3,75G et en 4,5G, on a couvert Papeete en premier et après les zones suivantes Pirae, Faa'a, Punaauia vont suivre. C'est un investissement constant, on va évoluer. Les clients des communes avoisinantes vont bientôt profiter de cette technologie également, ça sera assez rapide"
Patrick Moux, dirigeant de Vodafone
Viti, le troisième opérateur de téléphonie mobile dans le Pays suit de près et annonce l’activation d’ici début août d’une quinzaine d’antennes 5G. Un milliard de Fcfp d’investissement dans ce lancement et une couverture annoncée de 35% des foyers de Tahiti sur une zone définie avec du 100 mégabits par seconde.
"On va d'une part déployer de la 5G d'Arue à Punaauia pour démarrer. Ensuite, dans les zones les plus denses, les plus chargées, on améliore le réseau et on augemnt la vitesse à 30 méga en utilisant une intelligence du réseau pour faire de la 4G +."
Raymond Colombier - directeur commercial et marketing de Viti
De son côté, Onati- Vini filiale d’OPT qui couvre 66 îles de la Polynésie continue ses tests techniques 5G. Les Jeux Olympiques dans trois semaines leur serviront d’essai grandeur nature.
"On n'est pas en retard, on aurait la capacité aussi de lancer sur des zones restreintes la 5G vraisemblablement. Par contre, on a une stratégie plus globale et qui concerne toute la Polynésie et tous les Polynésiens, quasiment toutes les îles qui sont habitées. La tâche n'est pas tout à fait la même"
Nicolas Weinmann - directeur général d’ONATI
Il faudra encore deux à trois ans avant de pouvoir offrir une couverture globale et satisfaisante sur l’ensemble du territoire. Cette nouvelle technologie permettra à coup sûr de booster la compétitivité économique du fenua.