Saint-Martin, l'île où se côtoient plus de 120 nationalités. En majorité des antillais, haïtiens, dominicains et européens. En majorité, car les natifs de l'île sont minoritaires. Un tiers de la population en 2012, une situation qui a fini par interpeller la classe politique, au point de faire de la cohésion sociale, un thème de campagne.
Saint-Martin est présentée comme la "friendly island". Mais les communautés ne vivent pas forcément ensemble mais plutôt les unes à coté des autres. Donc un projet pour Saint-Martin est un projet qui doit inclure tout le monde ensemble et pas seulement dans une juxtaposition des communautés de vie.
Ericka Merion, directrice associée Qualistat
Cette prise de conscience se traduit par la présence sur quasiment toutes les listes de citoyens français aux origines multiples et avec une influence et un poids liée à ses racines. Construire un pays avec cette diversité s'avère un chantier compliqué et à très long terme.
A (re)voir le reportage de Hervé Pédurand et Rohny Maléty