Des voitures à l’arrêt... comme si le temps, s’était figé. En période scolaire, c’est le quotidien des automobilistes de la côte est. Il faut emmener les enfants à l’école et surtout, aller travailler. Ces voitures viennent d’Arue, de Mahina et de toutes les autres communes de la côte est. Une voie supplémentaire pour les bus faciliterait probablement le trafic routier. Le gros souci aujourd'hui, c'est bien sûr l'espace, explique Teura Iriti, maire de Arue. Parce qu'il va sûrement s'agir d'exproprier. Déjà d'en parler aujourd'hui, ça va préparer la population à se mettre dans ce type de configuration. Mais le plus important c'est l'opération qui doit être menée avant 2027 ».
La population qui descend de Erima est importante et force la circulation provenant de Mahina de s'arrêter. C'est ce qui créé les embouteillages
Tepuabui Snow, membre du conseil municipal de Arue
Un tunnel sous le rond point d'Erima
Le projet du ministre des Transports, n’est pas assez ambitieux selon Tepuanui Snow, membre du conseil municipal d’Arue. Pour lui, la construction d’un tunnel serait une meilleure solution. Les conducteurs de Mahina passeraient par le tunnel et ceux d’Erima, par le rond-point. « La construction d'un tunnel sur le rond-point de Erima, qui est le premier point d'engorgement sur la côte est, pointe du doigt le membre du conseil municipal, de la liste « Ia ora Arue ». La population qui descend de Erima est importante et force la circulation provenant de Mahina de s'arrêter. C'est ce qui créé les embouteillages ».
Pas assez d'usagers empruntent les transports en commun
Mais voilà, un tunnel comme celui de la place Jacques Chirac ou de la mairie de Punaauia coute 2 milliards. Un financement trop important pour le ministère des transports. Une voie supplémentaire sur Arue, les administrés n’y croient pas vraiment. « Je ne pense pas que ça changera les données du problème, estime un habitant. Même en réservant une voie pour les bus. D'abord il faudrait rééduquer les conducteurs d'abord. Ça coupe, Ça ne met pas de clignotant. Maintenant, c'est à toi de deviner... »
3 personnes sur 4 boudent les transports en commun. Parmi les raisons évoquées : le non-respect des horaires, le manque d’abris bus et des rotations trop espacées.