Un réseau de traite d'êtres humains démantelé au Suriname : quatorze femmes cubaines et vénézuéliennes étaient exploitées sexuellement

Un réseau de traite d’êtres humains découvert au Suriname.  Des femmes d’origine cubaine et vénézuélienne étaient séquestrées et  exploitées sexuellement par un tenancier de bar. Quatorze femmes ont été libérées. L’une d’elles avait pu s’échapper, et donné l’alarme.

Un réseau de traite d'êtres humains a été démantelé au Surinam. Les policiers ont découvert quatorze femmes exploitées sexuellement dans un bar dancing. Elles étaient d'origine cubaine et vénézuélienne. L'une d'entre elles a pu fuir et se réfugier le 11 octobre dans un commissariat de police à Paramaribo. Elle a indiqué qu'elle avait pu s'échapper d'un bar dancing, où elle était forcée de se prostituer.

Une enquête a aussitôt été ouverte, les policiers découvrent onze autres femmes originaires de Cuba et deux du Venezuela, logées dans des chambres au-dessus du bar dancing à Nickerie. Avec l'aide du Département de Lutte contre la criminalité grave (BZC), l'établissement de nuit a été surveillé avant que soit ordonnée une opération coup de poing. Treize autres femmes ont pu être libérées et prises en charge.

Des papiers d'identité confisqués

Les victimes ont été amenées au Suriname sous de faux prétextes, pour être exploitées sexuellement. Les frais de voyage au Suriname étaient payés par le propriétaire du bar dancing. Leurs papiers d’identité étaient confisqués. Avec l'argent gagné, elles devaient payer le loyer de leur chambre.

Le Département de la Traite des personnes (Astuce), le Département BZC et la région Ouest ont arrêté cinq suspects. Parmi eux un Surinamais, Un Vénézuélien et trois Cubaines. L’enquête se poursuit. Il n'est pas exclu que plusieurs autres suspects soient arrêtés dans cette affaire.