Un restaurateur de Saint-Leu se met au circuit court

Guillaume Leduc, restaurateur à Saint-Leu, cuisine en circuit court. Il récupère du thon avec Jeannot Béchu, un pêcheur local.
Face à l’inflation et à la baisse du pouvoir d’achat de ses clients, un restaurateur de Saint-Leu a dû revoir sa copie. Il travaille désormais en circuit court avec les agriculteurs et les pêcheurs locaux. Il a également diminué les portions pour éviter les gaspillages alimentaires.

Guillaume Leduc est restaurateur à Saint-Leu. Une table plutôt réputée auprès des gourmets. Mais l’inflation augmentant et le pouvoir d’achat de ses clients diminuant, il a dû changer de stratégie pour continuer à exister.

Un circuit court pour les approvisionnements.

Dans son petit restaurant bien connu à l’entrée nord de Saint-Leu, Guillaume Leduc a fait des choix face à la crise économique. Désormais, il s’approvisionne exclusivement auprès de producteurs ou de pêcheurs locaux.

Guillaume Leduc, restaurateur à Saint-Leu, cuisine en circuit court. Il récupère du thon avec Jeannot Béchu, un pêcheur local.

Ce matin-là, c’est Jeannot Béchu qui lui ramène une darne de thon. À ses fournisseurs, il leur promet de fournir chez eux tout au long de l’année avec des prix un peu plus élevés mais tout de même maîtrisés pour les deux parties.

Les portions des menus sont calibrées, tout comme les prix des plats.

Cela leur permet d’un côté d’avoir une rentrée d’argent fixe et, de l’autre, d’avoir l’assurance de réceptionner des produits de qualités frais, disponibles en circuit d’approvisionnement court. 

Des portions plus petites dans les assiettes.

Mais cela ne suffit pas à remplir les 60 couverts disponibles tous les soirs. Le restaurateur s’est séparé de deux collaborateurs en cuisine. Il a revu également la quantité des portions à la baisse pour éviter le gaspillage alimentaire.

Guillaume Leduc a changé sa façon de travailler.
Guillaume Leduc dresse un bol de gravelax de thon avec du concombre mariné à l'asiatique et une raïta (yaourt, concombre et menthe).

Des tarifs divisés par deux.

Le résultat sont des menus simples, un juste milieu entre l’entrée et le plat. Le prix, lui, a été divisé par deux par rapport aux anciennes cartes.

Le prix des menus a été divisé par deux grâce au circuit court pour l'approvisionnement en produits frais.

 

Ecoutez le reportage de Cynthia Véron sur Réunion la 1ère Radio :