Le groupe d'étude et de réflexion résilience-Martinique organise une conférence avec pour invité le neurologue et psychiatre Boris Cyrulnik. Au coeur des débats, la question de la résilience et de sa dimension collective.
Au juste, qu'est-ce que la résilience ? Sa définition la plus simple décrit l'aptitude à rebondir suite à un traumatisme. En France, le professeur Cyrulnik est l'un des premiers à avoir travaillé sur ce concept, et il sera présent ce samedi à Schoelcher pour en parler.
Il est en effet l'invité du groupe d'étude résilience-Martinique, qui organise une conférence à l'Université des Antilles et de la Guyane sur le thème : "La résilience, une démarche collective pour la Martinique ?".
Roger de Jaham est l'un des membres du groupe d'étude, créé il y a deux ans pour "partager des réflexions communes autour de questions", toujours très présentes au sein de la société. "L'héritage de l'esclavage et de la colonisation pèse encore" assure-t-il, "et si à titre personnel, les Martiniquais ont accompli cette démarche de résilience, nous pensons qu'il est important d'aborder ce sujet sur le plan collectif".
Quand Roger de Jaham évoque l'exemple sud-africain, où l'ambition est de tourner la page de la ségrégation, nous lui demandons s'il est optimiste pour la Martinique. "Bien sûr que j'y crois ! Si nous n'étions pas optimistes, nous resterions dans notre coin à cultiver notre jardin."
Conférence à suivre le samedi 9 novembre à l'amphitéâtre Michel Louis de l'universite des Antilles et de la Guyane à Schoelcher.
De 9h à 13h, entrée libre.
Il est en effet l'invité du groupe d'étude résilience-Martinique, qui organise une conférence à l'Université des Antilles et de la Guyane sur le thème : "La résilience, une démarche collective pour la Martinique ?".
Roger de Jaham est l'un des membres du groupe d'étude, créé il y a deux ans pour "partager des réflexions communes autour de questions", toujours très présentes au sein de la société. "L'héritage de l'esclavage et de la colonisation pèse encore" assure-t-il, "et si à titre personnel, les Martiniquais ont accompli cette démarche de résilience, nous pensons qu'il est important d'aborder ce sujet sur le plan collectif".
Une recherche d'unité
Apaiser les tensions, faciliter les échanges au sein de la population sont quelques-uns des objectifs de résilience-Martinique, qui est heureux de pouvoir reçevoir une personnalité comme Boris Cyrulnik. "Ce vendredi, il participe à un déjeuner débat avec 30 Martiniquais, afin de s'imprégner de la culture locale et de mieux comprendre l'état d'esprit des habitants" indique Roger de Jaham. Le lendemain, sur les bans de l'amphitéâtre Michel Louis, le neurologue sera accompagné du psychologue Errol Nuissier, du professeur Aimé Charles-Nicolas, ainsi que du professeur Jean Barnabé.Quand Roger de Jaham évoque l'exemple sud-africain, où l'ambition est de tourner la page de la ségrégation, nous lui demandons s'il est optimiste pour la Martinique. "Bien sûr que j'y crois ! Si nous n'étions pas optimistes, nous resterions dans notre coin à cultiver notre jardin."
Infos pratiques
"La résilence, une démarche collective pour la Martinique ?"Conférence à suivre le samedi 9 novembre à l'amphitéâtre Michel Louis de l'universite des Antilles et de la Guyane à Schoelcher.
De 9h à 13h, entrée libre.
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