Une femme retrouvée morte à Saint-Leu : son mari est toujours activement recherché

Une femme de 62 ans a été retrouvée morte à son domicile, à l’Etang Saint-Leu, jeudi dernier.
Une femme de 62 ans a été retrouvée morte à son domicile, à l’Etang Saint-Leu, jeudi dernier. Ce samedi 20 juillet, son mari est toujours activement recherché par les forces de l’ordre. Une enquête pour homicide est ouverte. L’homme avait déjà été condamné pour violences conjugales. Le CEVIF réagit.

Que s’est-il passé au numéro 259 de la rue Diale à l’Etang-Salé, jeudi dernier ? Dans la soirée, le corps sans vie d’une femme de 62 ans a été découvert baignant dans une mare de sang. Elle portait des "plaies sur son bras et son visage causées très probablement par arme blanche", informe le parquet.

 Un couple séparé

La victime est une femme de 62 ans qui devait ce jour-là déménager pour s’éloigner de son mari. Ce samedi 20 juillet, son mari est toujours activement recherché par les forces de l’ordre. Une enquête est ouverte pour homicide.

 Un mari déjà condamné pour violences

Connu de la justice, l’homme a déjà été condamné il y a deux ans pour violences conjugales. Il avait fait de la prison et était sous le coup d’une mesure d’éloignement. Le couple était séparé, pourtant, dans les faits, l’homme vivait à quelques mètres du domicile de la victime. Le jour du drame, la victime avait demandé l’aide de ses proches pour déménager à Saint-Paul.

Jeudi 18 juillet dans la soirée, une femme de 62 ans a été retrouvée morte à son domicile, situé rue de Diale à l’Etang Saint-Leu.

 Une enquête pour homicide

Une enquête a été ouverte pour homicide. Une autopsie est en cours et les investigations se poursuivent. La piste d’un féminicide est étudiée. 

Ce samedi, Frédéric Rousset, président du CEVIF, le Collectif pour l’Elimination des Violences Intrafamiliale, a réagi sur Réunion La 1ère. "Chaque fois qu’il y a un féminicide, c’est toute la société qui est en échec, souligne-t-il. C’est à chacun de nous d’être sensible à tous les signaux pour faire reculer les violences. Il faut participer à la libération de la parole, prendre en compte ce que disent les victimes de violences et tout mettre en œuvre pour les aider à en sortir".

 Retrouvez son interview sur Réunion La 1ère :

Femme tué à Saint-Leu : réaction de Frédéric Rousset, président du CEVIF

Le président du CEVIF rappelle que "chaque jour, douze personnes franchissent le seuil de la porte d’un commissariat ou d’une gendarmerie" pour signaler des faits de violences intrafamiliales.

"De plus en plus de victimes prennent leur courage à deux mains pour parler et la société progresse à se mobiliser pour tenter de résoudre ces problématiques", mais il "reste beaucoup à faire", conclut-il.