Quinze médecins du Char sont censés arrêter aujourd'hui leur travail, mais certains points de revendication sont toujours en cours de négociation.
•
Depuis ce mardi matin, les 15 médecins urgentistes démissionnaires encore présents sont en fin de contrat avec le centre hospitalier de Cayenne. Le préavis de leur acte de démission est arrivé à terme.
Après le choc de l'annonce collective de la démission de 17 médecins le 3 mai dernier, les négociations avec la direction de l'établissement et l'Agence Régionale de la Santé (ARS) ont réellement débuté à la mi-juin. Un protocole d'accord trouvé récemment vient d'être soumis aux urgentistes. En conséquence, ces derniers proposent de continuer à travailler pendant deux mois, dans le cadre de contrats à durée déterminée, afin de prendre en charge des patient et aussi poursuivre les négociations. La direction du centre hospitalier Andrée-Rosemon (Char) rejette cette proposition et retient plutôt un prolongement du préavis jusqu'au 10 juillet, sans reconduite de contrat.
Vendredi prochain (le 6 juillet), le patron du Samu de Paris et président du conseil national de l'urgence hospitalière débutera une mission de trois jours en Guyane. Le professeur Pierre Carly apportera son expertise pour se pencher sur les revendications des urgentistes du Char.
Mise à jour mardi 3 juillet à 12h40 :
Les député Gabriel Serville et sénateur Antoine Karam ont rencontré ce mardi matin la directrice du centre hospitalier de Cayenne. Une rencontre est prévue dans l'après-midi entre direction de l'hôpital, celle de l'ARS et une délégation de médecins pour trouver des solutions immédiates.
Selon Dominique Vallet, médecin, non démissionnaire, en charge de la cellule régulation du Samu depuis ce mardi, trois médecins sont absents depuis la matinée :
un au Smur, un à l'accueil et un à la prise en charge des patients nécessitant des soins importants.
La direction de l'établissement affirme elle que le nécessaire est fait pour assurer le service des urgences.
Après le choc de l'annonce collective de la démission de 17 médecins le 3 mai dernier, les négociations avec la direction de l'établissement et l'Agence Régionale de la Santé (ARS) ont réellement débuté à la mi-juin. Un protocole d'accord trouvé récemment vient d'être soumis aux urgentistes. En conséquence, ces derniers proposent de continuer à travailler pendant deux mois, dans le cadre de contrats à durée déterminée, afin de prendre en charge des patient et aussi poursuivre les négociations. La direction du centre hospitalier Andrée-Rosemon (Char) rejette cette proposition et retient plutôt un prolongement du préavis jusqu'au 10 juillet, sans reconduite de contrat.
Vendredi prochain (le 6 juillet), le patron du Samu de Paris et président du conseil national de l'urgence hospitalière débutera une mission de trois jours en Guyane. Le professeur Pierre Carly apportera son expertise pour se pencher sur les revendications des urgentistes du Char.
Mise à jour mardi 3 juillet à 12h40 :
Les député Gabriel Serville et sénateur Antoine Karam ont rencontré ce mardi matin la directrice du centre hospitalier de Cayenne. Une rencontre est prévue dans l'après-midi entre direction de l'hôpital, celle de l'ARS et une délégation de médecins pour trouver des solutions immédiates.
Selon Dominique Vallet, médecin, non démissionnaire, en charge de la cellule régulation du Samu depuis ce mardi, trois médecins sont absents depuis la matinée :
un au Smur, un à l'accueil et un à la prise en charge des patients nécessitant des soins importants.
La direction de l'établissement affirme elle que le nécessaire est fait pour assurer le service des urgences.