Les Festival des Artis du Pacifique de Guam prend son "allure de croisière". Les manifestations culturelles des 27 pays sont nombreuses. Comme ce "village des expositions" au Paseo de Susana Park.
Jour après jour, le Festival affirme le coeur de son identité. Celle de retrouver l'unité des cultures à travers un patrimoine océanien commun. Diversité et unité.L'image d'un arbre aux branches déployées mais aux racines uniques.
Exemple, celui de Yvonne Sahile. Elle fabrique la monnaie traditionnelle Kanak "Elle est de plus en plus importante parce que nous sommes revenus à nos choses. Nous avions délaissé tout ça pour courir après tout ce qui est moderne. On a vu qu'on a perdu beaucoup de valeurs." Elle poursuit en s'expliquant sur sa présence -pour la troisième fois à un Festival des Arts du Pacifique : "On a le savoir-faire mais on a beaucoup de savoir-être. Le savoir-être, c'est accepter l'autre."
Un artisan propose des "crabes de cocotier" naturalisés grâce à une résine injectée dans leur carapace... "Nous les appelons "zutus". Ils sont excellents" commente Lonnie Kundson devant des monstres de plus de trente centimètres. Des crabes qui à défaut de passer dans les assiettes font des décors muraux originaux...
Ling Inabo, lui, sculpte avec minutie dans le bois les légendes de Palau.
Plus classique, le tressage tient une place importante dans le village de l'artisanat de Guam. Comme elle est importante dans toutes les îles du Pacifique.
Pourtant ce savoir-faire répandu dans tout le Pacifique se perd. "Je pense qu'il est important pour beaucoup de Chamorros, de jeunes de ma génération d'apprendre le tressage, de comprendre réellement notre culture et la préserver" constate Leonardo Orsini, un jeune du peuple autochtone Chamorro à Guam.
Il regrette son affaiblissement : "La plupart du temps beaucoup de nos savoir-faire culturels et leurs valeurs sont en train de disparaître. C'est pourquoi j'estime qu'il est fondamental et la préserver et de la transmettre aux jeunes générations."
Il conclut "C'est le lien qui nous rattache à nos ancêtres, à notre culture, à notre identité." Précisément la raison d'être du Festival des Arts du Pacifique.
"Savoir-faire et savoir être"
Le village des expositions présente cette infinie richesse du génie humain dans le Pacifique. Sculptures, tressages, martelage, poinçonnage. Les objets prennent forme à partir de la matière brute. La culture millénaire a transmis le savoir-faire.Exemple, celui de Yvonne Sahile. Elle fabrique la monnaie traditionnelle Kanak "Elle est de plus en plus importante parce que nous sommes revenus à nos choses. Nous avions délaissé tout ça pour courir après tout ce qui est moderne. On a vu qu'on a perdu beaucoup de valeurs." Elle poursuit en s'expliquant sur sa présence -pour la troisième fois à un Festival des Arts du Pacifique : "On a le savoir-faire mais on a beaucoup de savoir-être. Le savoir-être, c'est accepter l'autre."
Diversité et unité
Accepter l'autre dans toute sa différence mais avec ce lien même lointain d'une même cuture est au coeur du Festival des Arts de Guam. La richesse des objets de l'artisanat présentés ou fabriqués sur place est étonnante.Un artisan propose des "crabes de cocotier" naturalisés grâce à une résine injectée dans leur carapace... "Nous les appelons "zutus". Ils sont excellents" commente Lonnie Kundson devant des monstres de plus de trente centimètres. Des crabes qui à défaut de passer dans les assiettes font des décors muraux originaux...
Ling Inabo, lui, sculpte avec minutie dans le bois les légendes de Palau.
Plus classique, le tressage tient une place importante dans le village de l'artisanat de Guam. Comme elle est importante dans toutes les îles du Pacifique.
Pourtant ce savoir-faire répandu dans tout le Pacifique se perd. "Je pense qu'il est important pour beaucoup de Chamorros, de jeunes de ma génération d'apprendre le tressage, de comprendre réellement notre culture et la préserver" constate Leonardo Orsini, un jeune du peuple autochtone Chamorro à Guam.
Il regrette son affaiblissement : "La plupart du temps beaucoup de nos savoir-faire culturels et leurs valeurs sont en train de disparaître. C'est pourquoi j'estime qu'il est fondamental et la préserver et de la transmettre aux jeunes générations."
Il conclut "C'est le lien qui nous rattache à nos ancêtres, à notre culture, à notre identité." Précisément la raison d'être du Festival des Arts du Pacifique.