Vol inaugural entre les États-Unis et Cuba, le premier depuis 50 ans !

L’Airbus A320 de la compagnie JetBlue s’est posé à 11 heures 05 ce matin à Santa Clara, une ville de 200 mille habitants à 300 kilomètres au Sud-est de la Havane, connue pour son célèbre monument à la gloire de Che Guevara. 


L’événement est important, remarqué par tous les medias, car il symbolise le rapprochement initié par les deux Présidents Barack Obama et Raul Castro. Parmi les passagers, des officiels et aussi des cubains qui vivent aux États-Unis, certains en exil depuis la révolution de 1959. Une dizaine de compagnies américaines ont reçu des autorisations d’opérer vers 7 aéroports cubains, mais toutes ne démarrent pas les liaisons dans l’immédiat.


L’embargo est toujours officiellement en vigueur


Car l’embargo qui interdit, sauf exceptions, aux américains de voyager vers Cuba est toujours officiellement en vigueur. Et les autorités américaines y veillent. Seules quelques catégories de personnes sont autorisées à voyager librement vers Cuba : les hommes d’affaire, les journalistes, les religieux, les humanitaires ; sont également permis les échanges culturels et les voyages à caractère familial, notamment pour les descendants des immigrés cubains.

On est donc loin des 110 vols par jour annoncés par les compagnies. Mais l’effet rapprochement est là, et la première des conséquences est la diminution substantielle des tarifs : le billet sur le vol de Jetblue coûtait moins de 50% des tarifs habituels des charters entre les deux pays.