La note de l'IEOM (Institut d'Emission Outre Mer) sur l'état de l'économie en outre-mer vient de paraître. Un constat : la consommation des ménages est le principal moteur de l'activité économique.
La consommation intérieure, celle des ménages, maintient à un bon niveau le dynamisme du secteur deu commerce.. Tous les professionnels constatent une stabilité de leurs résultats.
Pour les crédits, les seuls crédits à progresser sont ceux à la consommation pour les ménages. Une inversion puisque depuis la mi-2012 on constatait une baisse de ces crédits pour les ménages.
Les placements à long terme des ménages progressent eux-ausi.
Les importations sont en légère baisse par rapport à 2014. 5,6 milliards de CFP contre 5,8 milliards de CFP en 2014. Une baisse que l'on retrouve dans le nombre de conteneurs déchargés. 1818 en 2015 contre 1895 en 2014.
Conséquence pour le budget de bnos Territoires : des recettes douanières en baisse. 1,6 milliards de CFP en 2015 contre 1,9 en 2014.
La mesure bas-salaires qui sera appliquée à partir de juillet 2016 devrait dégager une "marge de pouvoir d'achât" pour les ménages.
A venir aussi, la péréquation tarifaire de l'électricité. Un serpent de mer qui voit enfin le jour grâce à l'acharnement de nos élus dans les ministères. Une diminution progressive de l'électricité est prévue à partir de juillet 2016.
L'annonce par le Président de la République de nouvelles liaisons aériennes inter-îles et internationales -notamment avec Nandi- devrait donner un "coup de fouet" à l'économie. Mais l'échéance est plus lointaines.
Le branchement au câble Samoa-Fidji pour le haut-débit devrait aussi participer à ce désenclavement et à l'amélioration de l'économie.
Peu d'inflation
C'est ce que constate l'IEOM dans sa note sur l'économie de Wallis et Futuna en 2015. C'est elle qui cette année a permis de garder la stabilité à l'emploi. Elle est aidée par une inflation qui s'est ralentie par rapport à quelques années. L'arrivée d'une deuxième grande surface confirme les effets positifs pour le consommateurs de la concurrence. La chute des cours mondiaux du pétrole a aussi eu des effets sur la faible hausse des prix.Le BTP en panne
En revanche, les craintes pour le secteur du BTP (Bâtiment et Travaux Publics) se confirment. Les grands chantiers des mini-jeux, du quai de MAta Utu, de la reconstruction des cyclones Tomas et Evan sont loin derrière nous. Aucun grand chantier n'a repris. L'heure est donc à une période creuse. Les entreprenuers du BTP ont très largement "réduit la voilure". Non renouvellement de contrats, investissements en chute libre. 67 salariés déclarés en 2015 contre 69 en 204 où la baisse était déjà marquée. Sans compter un "chiffre noir" de l'emploi difficile à estimer.Crédits en baisse
Cela se voit dans les financements de l'économie. Les crédits octroyés aux entreprises pour leurs investissements se replie. Le financement à court terme l'emporte nettement sur le financement à long terme.Pour les crédits, les seuls crédits à progresser sont ceux à la consommation pour les ménages. Une inversion puisque depuis la mi-2012 on constatait une baisse de ces crédits pour les ménages.
Les placements à long terme des ménages progressent eux-ausi.
Importations en baisse
De l'argent liés pour l'essentiel à l'emploi public ou para-public. AU 30 juin 2015 2057 salariés sont déclarés à la caisse de prestations socilaes contre 2078 un an plus tôt. Le public représente à lui seul 1249 salariés. Dans le privé le secteur de l'artisanat connaît un net recul de l'emploi.Les importations sont en légère baisse par rapport à 2014. 5,6 milliards de CFP contre 5,8 milliards de CFP en 2014. Une baisse que l'on retrouve dans le nombre de conteneurs déchargés. 1818 en 2015 contre 1895 en 2014.
Baisse des recettes douanières
Paradoxalement, l'étrude de l'IEOM souligne que si les importations sont en baisse, la valeur des biens d'équipement des entreprises augmente. Une expliaction : l'installation de la téléphonie mobile en fin d'année. Une exception qui ne se retrouve pas dans les autres secteurs comme les biens intermédiaires, les produits énergétiques et même les produits alimentaires. Ils représentent 25% de la consommation des ménages et sont en baisse de 2,5%.Conséquence pour le budget de bnos Territoires : des recettes douanières en baisse. 1,6 milliards de CFP en 2015 contre 1,9 en 2014.
Conclusions plutôt optimistes
Le note se conclut sur une vision plutôt optimiste mais qui restera à confirmer dans la réalité sur de nombreux points.La mesure bas-salaires qui sera appliquée à partir de juillet 2016 devrait dégager une "marge de pouvoir d'achât" pour les ménages.
A venir aussi, la péréquation tarifaire de l'électricité. Un serpent de mer qui voit enfin le jour grâce à l'acharnement de nos élus dans les ministères. Une diminution progressive de l'électricité est prévue à partir de juillet 2016.
L'annonce par le Président de la République de nouvelles liaisons aériennes inter-îles et internationales -notamment avec Nandi- devrait donner un "coup de fouet" à l'économie. Mais l'échéance est plus lointaines.
Le branchement au câble Samoa-Fidji pour le haut-débit devrait aussi participer à ce désenclavement et à l'amélioration de l'économie.