Des industriels français souhaitent mener l'an prochain une nouvelle mission d'exploration des fonds marins de Wallis et Futuna. Cette campagne pourrait être le premier exemple de coopération franco-allemande dans l'exploitation des minerais sous-marins.
Une nouvelle campagne d'exploration des fonds marins de Wallis et Futuna pourrait être menée l'an prochain à l'initiative d'industriels français. Cette mission pourrait donner l'occasion de tester l'alliance franco-allemande dans le domaine de l'exploitation des fonds marins.
Le rapprochement franco-allemand doit se traduire par la signature d'une déclaration d'intention par les deux gouvernements le 20 octobre prochain. Dans le même temps, les industriels des deux pays parapheront un protocole d'accord sous la forme d'un memorandum. Cet événement donnera le coup d'envoi aux discussions sur les modalités concrètes de coopération entre Paris et Berlin.
Selon le site meretmarine.com qui révèle l'information, la France est bien positionnée dans cette activité car "son industrie maritime est la seule à posséder des leaders mondiaux pour les dix phases de travaux identifiés...pour explorer et valoriser les fonds marins...tant sur le plan technologique... qu'environnemental". De son côté, l'Allemagne dispose "d'une industrie navale et maritime puissante à même de prendre sa part dans la conception et réalisation des futurs outils nécéssaires à l'exploitation des gisements".
Wallis et Futuna pourrait devenir le premier terrain d'expérimentation de cette entente franco-allemande puisque, selon le site web les industriels français "souhaitent mener à partir de 2016, une (nouvelle) campagne d'exploration pour mieux identifier les ressources locales ...et préparer leur éventuelle exploitation". Pour ce projet, "les professionnels sont prêts à mettre sur la table la moitié des 22 millions d'euros (plus de deux milliards et demi de francs Pacifique) nécessaires à la campagne, l'Etat étant sollicité pour un financement complémentaire au titre du soutien à l'émergence d'une nouvelle filière stratégique".
L'article ne mentionne pas le nom des industriels mais les sociétés Eramet et Technip avaient participé aux trois précédentes campagnes d'exploration menées entre 2010 et 2012 par le navire océanographique l'Atalante de l'IFREMER dans les eaux de Wallis et Futuna. C'est au cours de l'une de ces missions qu'avait été découvert, pour la première fois dans une ZEE (zone économique exclusive) française, un site hydrothermal c'est à dire un site volcanique sous-marin d'où jaillissent des flux à haute température chargés de métaux lourds et précieux.
Cette présence de nodules polymétalliques, notamment au large de Futuna, suscite un débat intense dans les deux îles d'où la prudence des industriels qui insistent désormais sur leur respect de l'environnement marin.
Une nouvelle campagne de l'Atalante associerait à nouveau organismes publics et sociétes privées en vue d'une cartographie plus précise des gisements de minerais sous-marins.
Il s'agit encore d'exploration et non d'exploitation, celle-çi n'étant pas possible pour l'instant. Le gouvernement devra étendre le code minier français à Wallis et Futuna avant de pouvoir délivré des permis d'exploitation. Mais la chefferie coutumière est très hostile au code minier.
La France définira sa feuille de route en matière d'économie maritime lors d'un comité interministériel fin octobre.
Le rapprochement franco-allemand doit se traduire par la signature d'une déclaration d'intention par les deux gouvernements le 20 octobre prochain. Dans le même temps, les industriels des deux pays parapheront un protocole d'accord sous la forme d'un memorandum. Cet événement donnera le coup d'envoi aux discussions sur les modalités concrètes de coopération entre Paris et Berlin.
Selon le site meretmarine.com qui révèle l'information, la France est bien positionnée dans cette activité car "son industrie maritime est la seule à posséder des leaders mondiaux pour les dix phases de travaux identifiés...pour explorer et valoriser les fonds marins...tant sur le plan technologique... qu'environnemental". De son côté, l'Allemagne dispose "d'une industrie navale et maritime puissante à même de prendre sa part dans la conception et réalisation des futurs outils nécéssaires à l'exploitation des gisements".
Nouvelle campagne de l'Atalante
Wallis et Futuna pourrait devenir le premier terrain d'expérimentation de cette entente franco-allemande puisque, selon le site web les industriels français "souhaitent mener à partir de 2016, une (nouvelle) campagne d'exploration pour mieux identifier les ressources locales ...et préparer leur éventuelle exploitation". Pour ce projet, "les professionnels sont prêts à mettre sur la table la moitié des 22 millions d'euros (plus de deux milliards et demi de francs Pacifique) nécessaires à la campagne, l'Etat étant sollicité pour un financement complémentaire au titre du soutien à l'émergence d'une nouvelle filière stratégique".
L'article ne mentionne pas le nom des industriels mais les sociétés Eramet et Technip avaient participé aux trois précédentes campagnes d'exploration menées entre 2010 et 2012 par le navire océanographique l'Atalante de l'IFREMER dans les eaux de Wallis et Futuna. C'est au cours de l'une de ces missions qu'avait été découvert, pour la première fois dans une ZEE (zone économique exclusive) française, un site hydrothermal c'est à dire un site volcanique sous-marin d'où jaillissent des flux à haute température chargés de métaux lourds et précieux.
Cette présence de nodules polymétalliques, notamment au large de Futuna, suscite un débat intense dans les deux îles d'où la prudence des industriels qui insistent désormais sur leur respect de l'environnement marin.
Une nouvelle campagne de l'Atalante associerait à nouveau organismes publics et sociétes privées en vue d'une cartographie plus précise des gisements de minerais sous-marins.
Il s'agit encore d'exploration et non d'exploitation, celle-çi n'étant pas possible pour l'instant. Le gouvernement devra étendre le code minier français à Wallis et Futuna avant de pouvoir délivré des permis d'exploitation. Mais la chefferie coutumière est très hostile au code minier.
La France définira sa feuille de route en matière d'économie maritime lors d'un comité interministériel fin octobre.