La signature des "Accords particuliers" entre Wallis et Futuna et la Nouvelle-Calédonie devait être un des grands rendez-vous politiques de cette fin d'année. Cet après-midi nous avons appris que la réunion prévue samedi prochain -le 31 octobre- était reportée.
Les billets d'avion, les chambres d'hôtel, les repas officiels, tout était calé et réservé. Tout -ou presque...- était prévu pour faire de ce rendez-vous politique entre élus de Nouvelle-Calédonie et élus de Wallis et Futuna, aux côtés de l'Etat, un des temps forts politiques de ce dernier trimestre 2015.
Des participants de premier plan
Les participants prévus -avec ceux de l'Etat- étaient des élus de premier plan : le Président de Wallis et Futuna -bien entendu- mais à ses côtés le Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Philippe Germain, le Président du Congrès de Nouvelle-Calédonie, Thiérry Santa ainsi que des élus de leur bord et des représentants des groupes politiques de ces assemblées. Notamment Roch Wamitan, le leader du FLNKS.
Report "sine die"
Tout était prêt... sauf que... une information provenant de l'Assemblée territoriale en milieu d'après-midi annonce clairement que "la réunion des "Accords particuliers" était compromise" et qu'elle était renvoyée "sine die". Autrement dit pas de rencontre, pas de signature cette semaine. Mais plus tard... pourquoi pas?
Pas d'explication. Pas de commentaire officiel. Cette annulation d'un événement politique de premier plan devrait être éclaircie dans les jours qui viennent. Une réunion du groupe majoritaire de l'Assemblée est prévue à l'Assemblée territoriale ce mardi 27 octobre au matin.
Il devient donc urgent d'attendre... et de revenir pour mémoire sur le contenu des "Accords particuliers".
"Accords particuliers" mode d'emploi
L'accord particulier est né le 1er décembre 2003. La signature avait eu lieu au Ministère des Outre-Mer à Paris entre Territoire, Nouvelle-Calédonie et Etat. Pour Wallis et Futuna les signataires étaient les personnalités politiques de l'époque : le Président de l'Assemblée, Petelo Kanimoa, les deux parlementaires (le député Victor Brial et le déjà sénateur Robert Laufoaulu). Avec eux, les trois représentants des trois Royaumes.
Il s'agissait d'une étape importante dans la coopération entre la Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna (Accord de Nouméa du 5 mai 1998 et Loi organique du 19 mars 1999).
La priorité est claire : la puissante Nouvelle-Calédonie s'engage à soutenir les lointaines îles mais proches culturellement de Wallis et Futuna dans les domaines de la culture, du social et de l'économie.
Ces dernières années, cela s'est traduit par un soutien concret sur plusieurs dossiers :
*L'Académie des langues, portée sur les fonts baptismaux en 2014. Chacun se souvient des interventions musclées du représentants néo-calédonien.
*Les mini-Jeux de 2013. Un pari un peu fou qui s'est soldé par une belle réussite.
*La création d'une caisse sociale unique.
La réunion de samedi devait définir de nouveaux objectifs et affiner les précédents. Il faudra donc attendre encore un peu...
Des participants de premier plan
Les participants prévus -avec ceux de l'Etat- étaient des élus de premier plan : le Président de Wallis et Futuna -bien entendu- mais à ses côtés le Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Philippe Germain, le Président du Congrès de Nouvelle-Calédonie, Thiérry Santa ainsi que des élus de leur bord et des représentants des groupes politiques de ces assemblées. Notamment Roch Wamitan, le leader du FLNKS.
Report "sine die"
Tout était prêt... sauf que... une information provenant de l'Assemblée territoriale en milieu d'après-midi annonce clairement que "la réunion des "Accords particuliers" était compromise" et qu'elle était renvoyée "sine die". Autrement dit pas de rencontre, pas de signature cette semaine. Mais plus tard... pourquoi pas?
Pas d'explication. Pas de commentaire officiel. Cette annulation d'un événement politique de premier plan devrait être éclaircie dans les jours qui viennent. Une réunion du groupe majoritaire de l'Assemblée est prévue à l'Assemblée territoriale ce mardi 27 octobre au matin.
Il devient donc urgent d'attendre... et de revenir pour mémoire sur le contenu des "Accords particuliers".
"Accords particuliers" mode d'emploi
L'accord particulier est né le 1er décembre 2003. La signature avait eu lieu au Ministère des Outre-Mer à Paris entre Territoire, Nouvelle-Calédonie et Etat. Pour Wallis et Futuna les signataires étaient les personnalités politiques de l'époque : le Président de l'Assemblée, Petelo Kanimoa, les deux parlementaires (le député Victor Brial et le déjà sénateur Robert Laufoaulu). Avec eux, les trois représentants des trois Royaumes.
Il s'agissait d'une étape importante dans la coopération entre la Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna (Accord de Nouméa du 5 mai 1998 et Loi organique du 19 mars 1999).
La priorité est claire : la puissante Nouvelle-Calédonie s'engage à soutenir les lointaines îles mais proches culturellement de Wallis et Futuna dans les domaines de la culture, du social et de l'économie.
Ces dernières années, cela s'est traduit par un soutien concret sur plusieurs dossiers :
*L'Académie des langues, portée sur les fonts baptismaux en 2014. Chacun se souvient des interventions musclées du représentants néo-calédonien.
*Les mini-Jeux de 2013. Un pari un peu fou qui s'est soldé par une belle réussite.
*La création d'une caisse sociale unique.
La réunion de samedi devait définir de nouveaux objectifs et affiner les précédents. Il faudra donc attendre encore un peu...