Le diabète est un véritable fléau dans nos îles. La "journée mondiale du diabète" samedi prochain vise à sensibiliser les malades... et ceux qui ne le sont pas!
Les conseils vont de nouveau être répétés. Encore faudra-t-il les suivre...
Les conseils vont de nouveau être répétés. Encore faudra-t-il les suivre...
Trop gras! Trop sucré! Pas d'exercice physique! Les causes du diabète sont inextricablement liées à celles de l'obésité. Dans un -épais- rapport publié en 2014, "La santé dans les outre-mer" la Cour des Comptes souligne une situation inquiétante. A Wallis et Futuna comme dans toute la Polynésie les chiffres sont éloquents.
L'une des conséquences est un recul de l'espérance de vie, ce qui constitue un cas unique dans un territoire français.
Les dispensaires reçoivent tous ces malades du diabète qui sont tous- ou presque- des obèses ou d'anciens obèses. Vient le temps de la prise de conscience. "Je fais beaucoup d'efforts quotidiens pour l'alimentation même si de temps en temps je me permets des écarts" reconnaît Petelo, un homme d'une cinquantaine d'années. Il enchaîne "Ces écarts je les ressens très rapidement. Ces habitudes il faut s'en défaire. Le danger, c'est la mauvaise alimentation"!"
Tavite Loko a lui trouvé une solution "Je plante 5 taros par jour. Ensuite, je les entretiens. Cela m'oblige à une bonne activité physique".
Rien de nouveau sous le soleil de Wallis mais un rappel qu'une alimentation plus traditionnelle conjuguée à l'activité physique dans les champs est le meilleur moyen d'éviter obésité et diabète.
Plus de 50% de la population obèse ou en sur-poids
Dans notre Territoire, 20% de personnes sont diabétiques, 60% sont obèses ou en sur-poids. "L'hypertension a triplé" pointe le document qui enchaîne sur nos voisins : "A Nauru, Tonga, Samoa et aux îles Cook, le taux des personnes en sur-poids ou obèses est compris entre 80 et 92%". On est loin des hommes athlétiques décrits par tous les voyageurs qui rencontraient les populations de ces îles aux 18 ème et 19 ème siècles".L'une des conséquences est un recul de l'espérance de vie, ce qui constitue un cas unique dans un territoire français.
Changer les habitudes alimentaires
Les dispensaires reçoivent tous ces malades du diabète qui sont tous- ou presque- des obèses ou d'anciens obèses. Vient le temps de la prise de conscience. "Je fais beaucoup d'efforts quotidiens pour l'alimentation même si de temps en temps je me permets des écarts" reconnaît Petelo, un homme d'une cinquantaine d'années. Il enchaîne "Ces écarts je les ressens très rapidement. Ces habitudes il faut s'en défaire. Le danger, c'est la mauvaise alimentation"!"Travail au champ
L'alimentation doit effectivement changer profondément. Le "trop gras" avec les cochons, le "trop sucré" avec toutes les boissons sucrées et la vie sédentaire où l'exercice physique du travail aux champs est souvent oublié.Tavite Loko a lui trouvé une solution "Je plante 5 taros par jour. Ensuite, je les entretiens. Cela m'oblige à une bonne activité physique".
Rien de nouveau sous le soleil de Wallis mais un rappel qu'une alimentation plus traditionnelle conjuguée à l'activité physique dans les champs est le meilleur moyen d'éviter obésité et diabète.