Le musée de La Neylières, dans les monts du Lyonnais, possède des milliers d'objets rapportés par les frères maristes qui ont parcouru l'Océanie au XIXe siècle pour évangéliser les populations. Il vient de rouvrir ses portes.
"Il y a déjà la composition; la matière et le dessin. Voyez la représentation des coquillages. Incontestablement cela vient de Wallis" D'un oeil expert, Mika Tui, notre directeur adjoint des Affaires culturelles analyse le morceau de bois sorti d'une vitrine. Il est en visite le musée d'Océanie de La Neylières.
Le musée vient de rouvrir ses portes après un an et demi de travaux. C'est un musée mais aussi un Centre culturel et religieux. Il a été ouvert en 1971 dans les vastes bâtiments achetés par les fondateurs de l'Ordre au milieu du XIXe siècle.
Un Ordre reconnu par le Pape en 1836. L'Eglise notamment s'appuiera sur eux pour affirmer la présence catholique dans des îles souvent déjà approchées par les Protestants avec la "London Missionary Society", la "Société Missionnaire de Londres".
Aujourd'hui, les frères maristes -3800 dans le monde- sont implantés dans 78 pays sur 5 continents.
La collection de photos anciennes sur plaques de verre est exceptionnelle.
Des milliers d'objets sont exposés : tapa, siapo, lances, masques, casse-têtes, tambours bijoux. Objets de culte, de guerre, de la vie quotidienne. Ce qui est étonnant, c'est de retrouver intactes les couleurs et la finesse des incrustations de perles ou de nacre. Tout a été conservé dans l'obscurité pendant plus d'un siècle. Ce qui a assuré la préservation de ce patrimoine Océanien.
"Les frères revenaient les malles chargées d'objets" explique Philippe Schneider (ancien Président du Groupe d'Animation du Musée de La Neylières). Et de poursuivre "l'exception, c'est Saint Pierre Chanel. Ni ethnologue, ni archéologue. Il est mort au bout de quatre ans. Nous avons simplement de lui un des outils qu'il avait amené en 1836 et qu'il a utilisé pour faire son jardin". C'est donc à Poï (Futuna) qu'il faut aller pour voir ce qui a appartenu à Saint Pierre Chanel.
Pour le visiteur novice, la pièce la plus étonnante de ce musée est la reconstitution d'une cabine de bateau. Ces cabines où les missionnaires passaient des mois confinés avant d'atteindre un île où ils allaient tenter de convertir les populations au christianisme. "Le bateau, c'est très important pour les visiteurs" commente Jeanine Vericel, la Présidente du Groupe d'Animation. "Il reproduit les conditions des voyages des maristes".
A visiter avant de se plaindre de la longueur du voyage en avion...
Réouverture des portes du musée
Un musée moins connu que l'immense musée des "Arts premiers" quai Branly à Paris. Pourtant ce musée géré par les Pères maristes abrite une vaste collection d'objets et de documents exceptionnels. Notamment une partie de la correspondance des Pères maristes qui tentaient dans des conditions souvent très difficiles d'évangéliser les populations du Pacifique.Le musée vient de rouvrir ses portes après un an et demi de travaux. C'est un musée mais aussi un Centre culturel et religieux. Il a été ouvert en 1971 dans les vastes bâtiments achetés par les fondateurs de l'Ordre au milieu du XIXe siècle.
Un Ordre reconnu par le Pape en 1836. L'Eglise notamment s'appuiera sur eux pour affirmer la présence catholique dans des îles souvent déjà approchées par les Protestants avec la "London Missionary Society", la "Société Missionnaire de Londres".
Aujourd'hui, les frères maristes -3800 dans le monde- sont implantés dans 78 pays sur 5 continents.
Des milliers d'objets et de photographies
Deux mille objets ethnographiques sont conservés. Ils ont été rapportés de Wallis, de Futuna, du Vanuatu, des Salomon et de Samoa, de Fidji et de la Nouvelle Calédonie. Une mémoire qui alimente la réflexion. Les responsables du Centre culturel Jean-Marie Tjibaou ont retrouvé des lettres de missionnaires en Nouvelle Calédonie entre 1850 et 1860. Le présent se construit sur la connaissance du passé.La collection de photos anciennes sur plaques de verre est exceptionnelle.
Des milliers d'objets sont exposés : tapa, siapo, lances, masques, casse-têtes, tambours bijoux. Objets de culte, de guerre, de la vie quotidienne. Ce qui est étonnant, c'est de retrouver intactes les couleurs et la finesse des incrustations de perles ou de nacre. Tout a été conservé dans l'obscurité pendant plus d'un siècle. Ce qui a assuré la préservation de ce patrimoine Océanien.
"Les frères revenaient les malles chargées d'objets" explique Philippe Schneider (ancien Président du Groupe d'Animation du Musée de La Neylières). Et de poursuivre "l'exception, c'est Saint Pierre Chanel. Ni ethnologue, ni archéologue. Il est mort au bout de quatre ans. Nous avons simplement de lui un des outils qu'il avait amené en 1836 et qu'il a utilisé pour faire son jardin". C'est donc à Poï (Futuna) qu'il faut aller pour voir ce qui a appartenu à Saint Pierre Chanel.
Pour le visiteur novice, la pièce la plus étonnante de ce musée est la reconstitution d'une cabine de bateau. Ces cabines où les missionnaires passaient des mois confinés avant d'atteindre un île où ils allaient tenter de convertir les populations au christianisme. "Le bateau, c'est très important pour les visiteurs" commente Jeanine Vericel, la Présidente du Groupe d'Animation. "Il reproduit les conditions des voyages des maristes".
A visiter avant de se plaindre de la longueur du voyage en avion...