A Futuna, la réception de la radio, de la télé et d'internet est fortement perturbée depuis deux semaines dans de larges zones. La population ne comprend pas. Le mécontentement grandit.
"Il n'y a aucun respect pour nous la population! Nous les auditeurs!" Sosema Niuliki peste devant son poste de radio devenu brusquement muet. Elle enchaîne :"Nous, les auditeurs, la radio c'est le premier média. C'est grâce à la radio que nous pouvons suivre les infos. Surtout que nous sommes en période cyclonique!"
Pour la télé dans ces secteurs la situation n'est pas meilleure. Notre équipe a retrouvé l'auditrice radio... Elle est installée devant sa télévision. Un écran mosaïqué qui ressemble à une explosion de couleurs d'un kaléidoscope... Le désir de suivre son émission la fait résister quelques minutes : "C'est comme ça!" commente Sosema Niuliki. "On dit regarder la télé. Comme ça de jour comme de nuit"!
Son écran coloré mais sans image finit par avoir raison de sa patience. Elle éteint en espérant qu'en rallumant un peu plus tard elle verra son émission.
A Taoa, sur les hauteurs, David Badin, lui, est un bricoleur! Sa maison est équipée d'une antenne directionnelle... qui pointe pile vers le pylône de Bamati. "Ca sert à rien! Regardez! Pas de service ou pas de signal!" constate-t-il.
En quelque sorte deux "véhicules d'ondes" qui se déplacent sur deux autoroutes hertziennes différentes. Aucune possibilité d'accrochage ou d'accident!
TDF (Télé Diffusion de France) qui gère ces infrastructures techniques n'a pas pour l'instant apporté de réponse. La société prévoit des interventions à Wallis et à Futuna en janvier pour transférer les aériens de la TNT et de la FM sur les nouveaux pylônes.
Et peut-être faire disparaître ces coupures et la mauvaise réception des ondes radio et télé.
Coupures de réception
Toute la population qui habite de Vaisei jusqu'au village de Tavai semble touchée. C'est le constat de notre équipe qui a enquêté sur place. Elle a constaté que de Nuku à Fikali les émissions sont entrecoupées de "blancs antenne".au bout de trois ou quatre minutes.Pour la télé dans ces secteurs la situation n'est pas meilleure. Notre équipe a retrouvé l'auditrice radio... Elle est installée devant sa télévision. Un écran mosaïqué qui ressemble à une explosion de couleurs d'un kaléidoscope... Le désir de suivre son émission la fait résister quelques minutes : "C'est comme ça!" commente Sosema Niuliki. "On dit regarder la télé. Comme ça de jour comme de nuit"!
Son écran coloré mais sans image finit par avoir raison de sa patience. Elle éteint en espérant qu'en rallumant un peu plus tard elle verra son émission.
A Taoa, sur les hauteurs, David Badin, lui, est un bricoleur! Sa maison est équipée d'une antenne directionnelle... qui pointe pile vers le pylône de Bamati. "Ca sert à rien! Regardez! Pas de service ou pas de signal!" constate-t-il.
Rien à voir avec la téléphonie mobile
Alors, d'où vient le problème? Beaucoup de Futuniens pensent que ces perturbations importantes sont liées à l'arrivée du réseau de la téléphonie mobile. Pour les techniciens impossible! Jacques Pambrun, le technicien du SPT qui est le maître d'ouvre du nouveau réseau de portable explique : "On n'est pas du tout dans les mêmes fréquences donc on ne peut pas interférer. On est sur une autre bande de fréquences".En quelque sorte deux "véhicules d'ondes" qui se déplacent sur deux autoroutes hertziennes différentes. Aucune possibilité d'accrochage ou d'accident!
TDF (Télé Diffusion de France) qui gère ces infrastructures techniques n'a pas pour l'instant apporté de réponse. La société prévoit des interventions à Wallis et à Futuna en janvier pour transférer les aériens de la TNT et de la FM sur les nouveaux pylônes.
Et peut-être faire disparaître ces coupures et la mauvaise réception des ondes radio et télé.