Améliorer les routes, renforcer la protection de la nature, préserver le patrimoine local sont les trois priorités locales qui ressortent du bilan de mi-parcours dressé par le Ministère des Outre-Mer. Un bilan issu de la première phase de consultation numérique qui surprend.
•
Le ministère des Outre-Mer vient de dresser un bilan de mi-parcours des assises des outre-mer. Ces résultats issus de la première phase de consultation numérique sur le site des assises sont un premier indicateur. Sur les 7 806 internautes des outre-mer, seuls 51 sont du territoire. Une faible participation qui ne permet pas à ce stade de parler de représentativité. Cette consultation a pour objectif d’aboutir à une feuille de route de l’action de l’Etat dans les territoires ultramarins. Trois grands chantiers prioritaires ressortent de ce bilan de mi-parcours pour Wallis et Futuna : l'amélioration des routes, la protection de la nature et la préservation du patrimoine local.
Un pré-bilan qui suscite des réactions diverses:
Ce pré-bilan a suscité des réactions à Wallis. Puauvea Ravestijin est mère de famille, pour elle, le dossier sur l’état des routes ne date pas d’aujourd’hui, et toujours rien de concret, on ne peut que constater qu’elles se détériorent de jour en jour : « déjà le climat ici n’est pas favorable pour les voitures, avec l’humidité nos véhicules rouillent prématurément. Les pièces coûtent chères et on ne peut pas se le permettre. Notre pare-brise a été fissuré à cause d’un nid de poule. Donc la route il faut absolument l’améliorer. »
D'autres Wallisiens ne sont pas contre pour la réfection des routes, mais il y a d'autres priorités. Pour Marc-André l’urgence c’est la santé. Ce professeur de sport a participé aux ateliers. L’accroissement du nombre de personnes atteintes d’une maladie non transmissible, nécessite un renforcement des moyens de prévention :« le diabète se développe ainsi que les problèmes rénaux, d’alcool, et d'obésité. Je pense que le projet de centre de prévention doit voir le jour, et mettre en place quelque chose de très construit pour inciter les gens, à changer leur mode de vie et d’alimentation. »
La question de la vie chère est la priorité, pour Petelo Tuivai. 90% des produits sont importés : « je crois qu’on est le territoire ou tout est cher que ça soit dans les commerces ou encore les transports aériens. On a des prix inabordables. Et quand on voit chez nous que seulement 20% de la population a un revenu, alors on se demande comment font les 80% qui restent. »
La synthèse territoriale sera connue le 15 février 2018 :
Ce premier bilan n'est qu'un aperçu. Le bilan sera complet avec la synthèse des idées et projets émanant des ateliers qui se sont tenus localement sur le terrain. Un bilan sûrement plus fidèle et conforme aux attentes des Wallisiens et Futuniens. A noter qu’en 8 semaines de travail, 83 ateliers se sont tenus et 93 réunions publiques. Wallis et Futuna détient ainsi le record sur tous les territoires d’outre-mer.
Un pré-bilan qui suscite des réactions diverses:
Ce pré-bilan a suscité des réactions à Wallis. Puauvea Ravestijin est mère de famille, pour elle, le dossier sur l’état des routes ne date pas d’aujourd’hui, et toujours rien de concret, on ne peut que constater qu’elles se détériorent de jour en jour : « déjà le climat ici n’est pas favorable pour les voitures, avec l’humidité nos véhicules rouillent prématurément. Les pièces coûtent chères et on ne peut pas se le permettre. Notre pare-brise a été fissuré à cause d’un nid de poule. Donc la route il faut absolument l’améliorer. »
D'autres Wallisiens ne sont pas contre pour la réfection des routes, mais il y a d'autres priorités. Pour Marc-André l’urgence c’est la santé. Ce professeur de sport a participé aux ateliers. L’accroissement du nombre de personnes atteintes d’une maladie non transmissible, nécessite un renforcement des moyens de prévention :« le diabète se développe ainsi que les problèmes rénaux, d’alcool, et d'obésité. Je pense que le projet de centre de prévention doit voir le jour, et mettre en place quelque chose de très construit pour inciter les gens, à changer leur mode de vie et d’alimentation. »
La question de la vie chère est la priorité, pour Petelo Tuivai. 90% des produits sont importés : « je crois qu’on est le territoire ou tout est cher que ça soit dans les commerces ou encore les transports aériens. On a des prix inabordables. Et quand on voit chez nous que seulement 20% de la population a un revenu, alors on se demande comment font les 80% qui restent. »
La synthèse territoriale sera connue le 15 février 2018 :
Ce premier bilan n'est qu'un aperçu. Le bilan sera complet avec la synthèse des idées et projets émanant des ateliers qui se sont tenus localement sur le terrain. Un bilan sûrement plus fidèle et conforme aux attentes des Wallisiens et Futuniens. A noter qu’en 8 semaines de travail, 83 ateliers se sont tenus et 93 réunions publiques. Wallis et Futuna détient ainsi le record sur tous les territoires d’outre-mer.