La compagnie française de croisière Ponant vient d'immatriculer ce jeudi 27 septembre son 7e navire "Le Champlain" à Mata Utu. Quels avantages pour la compagnie ? Quelles retombées pour Wallis et Futuna ?
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La compagnie du Ponant a immatriculé dans la nuit du jeudi 27 septembre au vendredi 28 septembre 2018 son 7ème navire à Wallis et Futuna. Il s'agit du "Champlain". L'acte de francisation a été remis officiellement par le préfet de Wallis et Futuna Jean-Francis Treffel à la compagnie du Ponant vendredi 28 septembre lors d'une cérémonie protocolaire. 2 autres actes provisoires ont également été remis pour deux autres paquebots en construction.
Wallis et Futuna, territoire français est attractif pour les compagnies maritimes. Le droit local applicable lors de l'immatriculation est beaucoup plus souple qu'ailleurs. Immatriculer son navire à Mata Utu apporte des avantages fiscaux, sociaux aux compagnies en quête de rentabilité toujours plus importante.
Le point complet avec Stéphanie Vili et Leone Vaitanoa:
Wallis et Futuna y trouve aussi des intérêts en terme de création d'emploi et quelques "royalties". L'immatriculation d'un navire à Mata Utu rapporte au territoire un peu plus de 75 000 euros et une redevance annuelle de 3800 euros par bateau immatriculé. Ces sommes varient en fonction du tonnage du navire. L'attractivité de Wallis et Futuna a baissé ces dernières années. En 1990 on comptait plus d'une vingtaine de navire contre à peine une dizaine en 2018. La concurrence est rude, notamment pour les bateaux de croisières.
Une des explications est les jeux d'argent :
La législation dans d'autres pays permet les casinos à bord de ces bateaux. Le territoire travaille sur cette possibilité pour les immatriculations à Mata Utu. Cela pourrait attirer de nouvelles compagnies.
Wallis et Futuna, territoire français est attractif pour les compagnies maritimes. Le droit local applicable lors de l'immatriculation est beaucoup plus souple qu'ailleurs. Immatriculer son navire à Mata Utu apporte des avantages fiscaux, sociaux aux compagnies en quête de rentabilité toujours plus importante.
Le point complet avec Stéphanie Vili et Leone Vaitanoa:
Wallis et Futuna y trouve aussi des intérêts en terme de création d'emploi et quelques "royalties". L'immatriculation d'un navire à Mata Utu rapporte au territoire un peu plus de 75 000 euros et une redevance annuelle de 3800 euros par bateau immatriculé. Ces sommes varient en fonction du tonnage du navire. L'attractivité de Wallis et Futuna a baissé ces dernières années. En 1990 on comptait plus d'une vingtaine de navire contre à peine une dizaine en 2018. La concurrence est rude, notamment pour les bateaux de croisières.
Une des explications est les jeux d'argent :
La législation dans d'autres pays permet les casinos à bord de ces bateaux. Le territoire travaille sur cette possibilité pour les immatriculations à Mata Utu. Cela pourrait attirer de nouvelles compagnies.