Le bois local, propre et renouvelable, permet de construire des maisons solides

Le toit de la scierie utilise le pin local en charpente et en isolant.
Que vaut le Pin local? Il a toutes les qualités requise pour la charpente, le plancher, le bardage... Bref, un vrai bois de construction.
C’est le meilleur bois de construction que l’on puisse trouver dans la région en ce moment. Sa masse cubique en témoigne. Il a été calibré en 2009 à 780 kilos au mètre cube. Avec une variété de pin qui est donné ailleurs à 550Kg/m3. La qualité du sol y est pour quelque chose, et les conditions de croissance aussi. Cette densité est un gage de solidité et de longévité. Ceux qui ont pu l’utiliser ont même remarqué qu’il n’était pas attaqué par les termites. C’est un bois très chargé en résine. Certains préfèrent travailler le pinus tant qu’il est vert. Une fois sec, seuls les clous à béton arrivent à le transpercer.
 
Le pin des caraïbes a trouvé son terrain de prédilection : le Toafa

Le pin des caraïbes a été introduit à Wallis et Futuna pour devenir du bois d’œuvre. Plus communément appelé pinus, il occupe plus de 1200 hectares sur la totalité des deux îles. La forêt la plus ancienne et la plus importante se trouve dans le toafa de Hihifo.
La nouvelle scie tourne depuis 2016

Une scierie pour valoriser la pinède

La seule Scierie de Wallis est implantée en lisière de cette forêt. Plantée en 1974, il était plus que temps d’exploiter cette ressource de près de 500 hectares. Cette scierie débite en moyenne 900 m3 par an. Les importations de bois de charpente sont elles de 2000m3 par an.