Les cartes marines et les marégraphes de Wallis et Futuna vont être remis à jour

Des scientifiques du Service Hydrographique et Océanographique de la Marine de Métropole, de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie Française sont en mission. A bord d'un navire de l'Ifremer ils vont sécuriser la navigation autour de Futuna et Wallis et mettre à jour les marégraphes.
Un bateau de l’IFREMER a accosté ce lundi 1 juillet 2019 au large de Futuna, du côté de Leava. Outre son équipage, il y a aussi à bord des scientifiques du Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM) de Métropole, Nouvelle-Calédonie et de Polynésie Française. Objectif de leur mission, sécuriser la navigation autour de Futuna et Wallis avec la mise à jour des cartes marines.
Les mesures GPS sur le platier de Leava à Futuna

Equipés d’un GPS avec une antenne relié à une station situé à quelques mètres de là, ces deux scientifiques doivent déterminer la position du platier. Et pour pouvoir obtenir une position précise, ils doivent se déplacer le long du platier de Leava. La baie de Leava est importante pour la navigation.  

Gautier Bleunven est Scientifique du SHOM de Métropole : " Nous faisons le contour du platier avec le GPS. ... toutes les données remontées sont après inscrite sur les cartes de navigation marines pour pouvoir mettre à jour les cartes. Plus tard les bateaux qui viendraient ici pourront naviguer dans des endroits plus sûrs".


Les scientifiques doivent aussi faire l’entretien du marégraphe. Cet appareil sert à mesurer la marée, surveillance du niveau moyen des mers et en même temps il fait parti du réseau d’alerte tsunami du Pacifique.

Christophe Le Lann ,Hydrographe au SHOM de Tahiti : "C’est un entretien annuel, c’est le même appareil qui est là mais on vient vérifier qu’il fonctionne bien, on fait de petits changements dessus, on récupère les données parce qu’en fait il enregistre ses données sur une carte mémoire et en même temps il les transmet par satellite, il y a une antenne qui est sur le toit du marégraphe." 


Les scientifiques seront ensuite à Wallis pour effectuer les mêmes travaux. Puis le bateau de l’IFREMER continuera sa route vers Tahiti pour que les scientifiques du SHOM puissent y continuer la même mission.