Les pères Amasio Fata'uli et Soane Malivao ont décidé de quitter le presbytère de Hahake ce Vendredi 21 décembre 2018. Cela fait suite aux tensions survenues début décembre lors de funérailles. Les pères se sentent désavoués par l'évêque du diocèse. Ils peinent à prôner la paix dans le district.
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Les prêtres de la paroisse de Hahake quittent le presbytère du centre de Wallis. Ce Vendredi 21 décembre, Père Amasio Fata'uli a dit sa dernière messe à Wallis. Un office célébré devant de nombreux fidèles en la chapelle de Falaleu, le village dont il est originaire. Il s'apprête à quitter le territoire le même jour, sa destination n'est pas encore confirmée mais il doit au préalable se rendre en Nouvelle-Calédonie. Cela faisait 11 ans qu'il dirigeait la paroisse de Hahake.
Père Soane Malivao, également responsable des Jeunes du diocèse a également quitté le presbytère de "Falemaka". Désormais il sera à Lano dans le district de Hihifo.
C'est dans un fond de tensions coutumières qu'ils ont choisi de quitter leur district. Pour rappel, leur prise de position à la suite des funérailles d'un paroissien ce 7 décembre avaient crée la polémique.
Ils avaient décidé de fermer la cathédrale épiscopale ce 8 décembre jusqu'à Noël pour dénoncer les "actes de violences" dont ils ont été témoins lors des obsèques. Jusque là leur souhait avait été conforté par l'aval de l'évêché. Entre-temps, la cathédrale de Mata Utu avait été rouverte à la demande du roi Lavelua Takumasiva Aisake et avec l'accord de Monseigneur Ghislain de Rasilly.
Sur le départ et en réaction aux propos de l'évêque et à ceux du ministre Kalaekivalu Mikaele Halagahu, les pères Amasio et Soane s'expriment pour la première fois depuis le début de l'affaire. Ils ont été interrogés par Mirna Kilama et Leone Vaitano'a :
Père Soane Malivao, également responsable des Jeunes du diocèse a également quitté le presbytère de "Falemaka". Désormais il sera à Lano dans le district de Hihifo.
C'est dans un fond de tensions coutumières qu'ils ont choisi de quitter leur district. Pour rappel, leur prise de position à la suite des funérailles d'un paroissien ce 7 décembre avaient crée la polémique.
Ils avaient décidé de fermer la cathédrale épiscopale ce 8 décembre jusqu'à Noël pour dénoncer les "actes de violences" dont ils ont été témoins lors des obsèques. Jusque là leur souhait avait été conforté par l'aval de l'évêché. Entre-temps, la cathédrale de Mata Utu avait été rouverte à la demande du roi Lavelua Takumasiva Aisake et avec l'accord de Monseigneur Ghislain de Rasilly.
Sur le départ et en réaction aux propos de l'évêque et à ceux du ministre Kalaekivalu Mikaele Halagahu, les pères Amasio et Soane s'expriment pour la première fois depuis le début de l'affaire. Ils ont été interrogés par Mirna Kilama et Leone Vaitano'a :