La communauté de Wallis et Futuna en Polynésie inquiète face à la propagation du Covid-19

En Polynésie, 149 cas de covid ont été déclarés positifs depuis le 15 juillet. Certaines écoles ont été fermées à cause de la propagation du virus. Une situation qui inquiète la communauté wallisienne et futunienne vivant sur place
En Polynésie-Française, après la découverte d'un cluster au mois de juillet, le coronavirus se propage rapidement. Aujourd'hui 149 cas ont été testés positifs depuis le 15 juillet.,des établissements scolaires ont été fermés.
Une situation qui inquiète la communauté wallisienne et futunienne vivant sur place. 
Aselika Moeliku vit dans la commune de Mahina où il n'y a pas encore de cas confirmé, mais les communes voisines présentent déjà des cas positifs. 

Aselika Moeliku

Marie-Chanel Musulamu vit dans la commune de Paea et travaille dans une garderie dans la commune voisine Punaaauia où il y a beaucoup de cas positifs. Tous les jours, cette futunienne est inquiète pour ses enfants et aussi de contracter le virus car elle côtoye beaucoup de monde à la garderie, les enfants et les parents. 

Marie-Chanel Musulamu

Pasikate Teraima-Pringault vit depuis des années dans la commune de Paea. Elle occupe un poste à responsabilité  dans une grande surface. Tous les jours, elle est exposée mais elle s'est préparée.

Nous allons bien, mais la propagation du virus perturbe notre quotidien car elle se propage très rapidement. Lorsqu'il y a eu les premiers cas, nous avions eu peur? Aujourd'hui il y a plus de cas mais nous nous sommes préparés surtout au niveau de mon travail, je distribue les affiches concernant les gestes barrières dans les commerces. Cela m'aide à respecter les mesures barrières. la commune de Paea est encore épargnée, nous suivons à la lettre les mesures annoncées à l'église et à la mairie. Quand nous nous rendons à la messe, nous mettons nos masques et nous respectons les mesures de distanciation. Nous continuons de vivre notre quotidien, je continue d'aller au travail même si c'est risqué. Je suis inquiète mais je suis confiante et je remets ma vie entre les mains du seigneur. J'ai juste peur de ne plus revoir ma mère et mes frères vivant à Wallis car les vols entre la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie ont été suspendus. Je n'ai pas peur de la mort nous mourrons tous tôt ou tard, je crains seulement pour la vie de mes enfants et petits enfants qui sont en Métropole. 

 

Pasikate Teraimana-Pringault