Les infrastructures, le social et le développement économique sont des priorités définies par le territoire dans le cadre du nouveau Contrat de Convergence et de Transformation 2023-2027. La signature de ce contrat est intervenue assez tard au mois de mai 2024. Cette enveloppe s’élève à 4 milliards 900 millions de francs pacifique, soit 500 millions en moins par rapport au 1er CCT. Des fonds qui n’ont pas encore été débloqués
Nous sommes en retard parce que déjà nous avons perdu 2 ans. Nous sommes en 2025, il faudrait que l'état et le territoire fassent un effort pour respecter ce calendrier, mais aussi le financement de ce programme
Munipoese Muli'aka'aka, président de l'assemblée territoriale
Un important décalage accentué par la crise politique et l’adoption tardive de la Loi de Finances. Toutes les collectivités territoriales et leur budget sont impactés. Et pour le territoire, c’est le reliquat du dernier CCT qui a fait office de filet de sécurité en attendant les crédits 2025.
Il restait à peu près 500 millions de francs pacifique, et donc c'est avec ça qu'on a essayé de temporiser. Cette année, nous attendons les notifications de crédits.
Antonio ILALIO, chef du service de Coordination des politiques publiques et du développement
Un retard qui se répercutera forcément dans la réalisation des grands chantiers financés par ce CCT, comme le nouveau lycée, la rénovation des écoles ou encore la réfection des routes entre autres. La liste est encore longue. En tout cas, l’avenir s’annonce compliqué pour le territoire qui devra réfléchir à d’autres sources de financement de son budget.
Les explications du président de l'assemblée territoriale Munipoese Muli'aka'aka lors de son entretien avec Mirna Kilama au journal télévisé du 13 mars.