Coronavirus : témoignages de ressortissants de Wallis et Futuna en Métropole

A ce jour, Wallis et Futuna sont encore épargnés par le covid-19. En France, le bilan passe à 22 300 cas confirmés et 1 100 décès. Beaucoup de wallisiens et futuniens y occupent des postes où le télé-travail est impossible. Malgré la crainte de contracter le virus, ils sont obligés de s'y rendre. 
Alors que le territoire est encore épargné du covid-19, le bilan en France est à ce jour de 22 300 cas confirmés et de 1 100 décès. 
Parmi la population, la diaspora de Wallis et Futuna. 
La France est en confinement depuis une semaine mais certains sont obligés de se rendre au travail. C'est le cas de Lindsay Siuli, agent logistique au CHT de Reims. Elle travaille dans la préparation des plats pour les agents de l'hôpital et des malades. 

Lindsay Siuli


Mauaki Siuli, le mari de Lindsay occupe un poste de vigile dans un grand supermarché. Comme sa femme, il doit se rendre au travail en ce temps de confinement. 
je continue de travailler et nous devons contrôler les entrées dans le commerce. Nous avons des instruction précises comme pas plus de 100 personnes dans le magasin. L'heure d'ouverture est normalement à 8h30, mais le patron ouvre dès 8 heures pour ceux qui travaillent surtout dans les hôpitaux. 
On nous a donné des masques, des gants et des gels hydroalcooliques. Nous partons au travail avec la crainte de contracter la maladie et de contaminer notre entourage. J'ai constaté que certains ne respectent pas les consignes, ils prennent le coronavirus à la légère. Je conseille à la communauté wallisienne et futunienne de bien suivre les instructions et de ne pas prendre la maladie à la légère car quand on la contracte, on risque de contaminer notre entourage surtout nos enfants car la maladie touche tout le monde. En plus quand on est contaminé, et que ça s'aggrave on se retrouve seul sans la famille

 

Mauaki Siuli

Ponefasio Manuohalalo est originaire de Futuna. Il est fonctionnaire à la mairie d'Auxerre dans le nord'ouest de la région Franche-Comté, dans le département de l'Yonne. Depuis une semaine, il est en confinement en attendant qu'on l'appelle pour le travail. 

Ponefasio Manuohalalo