La consommation et la vente de l'eau Cristaline a été ré-autorisée sur le Territoire samedi 20 avril. Des analyses ont révélé la présence de germes dans certaines bouteilles. Seuls les lots issus des 2 bouteilles d'eau impropres sont intégralement retirés de la vente.
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Une mauvaise odeur de renfermé et en bouche, un goût parfois douteux ont révéillé les soupçons de certains consommateurs d'eau Cristaline sur le fenua. Le service territorial de l'environnement a révélé dans ses analyses la présence de germes.
L'alerte a été lancée par un consommateur de Futuna. La consommation et la vente des bouteilles d'eau de la marque française ont été à nouveau autorisées Samedi 20 avril. Seuls les lots dont faisaient partie les 2 bouteilles jugées impropres à la consommation ont été retirés des rayons.
Les numéros SC6 15/05/2020 et SC6 26/04/20 sont tout simplement interdits. Il est possible de vérifier ces numéros sur le haut de la bouteille.
De son côté, Atoloto Malau, le chef du service de l'environnement souhaite dissiper toute interrogation. Il explique :
Alors que certains se disent rassurés par l'intervention des services publics, d'autres ont choisi de privilégier l'eau du robinet.
Les autorités confirment l'absence de danger sur les autres lots de Cristaline disponibles sur le territoire. Malgré 18 analyses complémentaires, la vigilance reste de rigueur. Le service de l'environnement informe que des analyses de toutes les marques d'eaux embouteillées seront réalisées plus fréquemment.au cours de l'année. Les consommateurs intrigués peuvent toujours demander une analyse de produit au service de l'environnement, mais ce travail risque d'être facturé.
L'alerte a été lancée par un consommateur de Futuna. La consommation et la vente des bouteilles d'eau de la marque française ont été à nouveau autorisées Samedi 20 avril. Seuls les lots dont faisaient partie les 2 bouteilles jugées impropres à la consommation ont été retirés des rayons.
Les numéros SC6 15/05/2020 et SC6 26/04/20 sont tout simplement interdits. Il est possible de vérifier ces numéros sur le haut de la bouteille.
De son côté, Atoloto Malau, le chef du service de l'environnement souhaite dissiper toute interrogation. Il explique :
« Sur les analyses faites sur les échantillons à Wallis, il n’y a aucun problème. Sur ceux qui viennent de Futuna il y en a un qui contient des germes. Pas de germes sur les deux autres échantillons, il n’y avait que l’odeur de renfermé"
Les mauvaises conditions de stockage peuvent favoriser le développement des germes
Atoloto Malau maintient que le l'odeur de renfermé n'a pas d'incidence sur la santé. Il faut simplement se méfier des germes qui ont pu se développer dans l'eau. Les bouteilles d'eau pointées proviennent de la Source Ste Cécile. Selon le chef du service de l'environnement, l'origine de la contamination de l'eau proviendrait surtout des mauvaises conditions de stockage :
"Pour l’instant il n’est pas confirmé que les germes proviennent de la source Ste Cécile. Les analyses faites par la société Cristalline n’ont pas donné de mauvais résultats(...) On pense que ça viendrait plutôt du stockage (...) Il faut que ça soit stocké dans un endroit propre et sec, pas exposé au soleil. Le risque au soleil c’est qu’il y ait détérioration du produit et donc présence de germes »
Des analyses des eaux en bouteilles plus fréquentes
Moins chère et appréciée pour son goût, l'eau Cristaline est la plus vendue dans les commerces de Wallis et Futuna. Même si les autorités publiques ont levé l'interdiction de vente et de consommation, les consommateurs restent méfiants.Alors que certains se disent rassurés par l'intervention des services publics, d'autres ont choisi de privilégier l'eau du robinet.
Les autorités confirment l'absence de danger sur les autres lots de Cristaline disponibles sur le territoire. Malgré 18 analyses complémentaires, la vigilance reste de rigueur. Le service de l'environnement informe que des analyses de toutes les marques d'eaux embouteillées seront réalisées plus fréquemment.au cours de l'année. Les consommateurs intrigués peuvent toujours demander une analyse de produit au service de l'environnement, mais ce travail risque d'être facturé.