Au coeur du conflit : le nouveau programme des vols internationnaux mais aussi le coût du billet assorti d'un meilleur service à bord et en comptoirs.
Fait nouveau : les usagers ont demandé l'organisation d'une table ronde avec le directeur général d'Aircalin, Didier Tappero et le Préfet à Wallis.
Il n'y a eu ni annonce, ni promesse. Le conseiller de la ministre a dit que la demande sera d'abord transmise aux intéressés.
Au sortir de la rencontre, le président de l'association, Francis Alary n'est pas complètement déçu :
Vers un retour au calme des échanges? Le temps nous le dira, Francis Alary et son association vont s'accorder un ou deux jours de réflexion. Passé ce délai, Francis Alary précise :"On aurait aimé la voir parce qu’elle connait certainement les problèmes des îles et elle aurait pu peut-être demander aux autorités locales d’organiser quelque chose rapidement. Pour l’instant nous n’avons pas de réponse dans ce sens. Je pense qu’on a quand même été écoutés parce qu’on a un bon dossiers et surtout on demande pas la lune, on demande des choses simples et des horaires réguliers... Je pense que monsieur le préfet et monsieur Tappero seront d’accord pour discuter dans le calme »
« Concrètement on va attendre un jour ou deux parce-que quand même le problème n’est pas méconnu et les autorités coutumières nous soutiennent, la population est tout à fait en phase avec nous et je pense qu’il faut faire quelque chose"
Durant la réunion avec le conseiller, il a été relevé que seule une soixantaine de personnes avaient participé aux réunions publiques des Usagers d'Aircalin. Cela ne semble pas représentatif de la population. Pourtant sur le fenua, de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer les prix exercés par Aircalin en les comparant avec ceux vendus par des compagnies fidjiennes ou tahitiennes.
Le point sur l'entrevue des usagers d'Aircalin suivi des réactions de certains wallisiens avec Mélodie Uhilamoafa, Roy Vakasiuola et Lagimaina Hoatau :