Des spécialistes de métropole pour restaurer les vitraux de la chapelle de Lano

La famille de peintres verriers Pinto à Lano
La chapelle de Lano, trésor du patrimoine du fenua, va rénover ses vitraux vieux de deux siècles! Pour mener cette opération de haute précision, des spécialistes de renommée internationale sont arrivés de métropole. Le projet est financé par le territoire à hauteur de 5 millions de francs.

La chapelle de Lano se refait une beauté ! Pour ce faire, des vitraillistes sont arrivés de métropole pour restaurer les vitraux de l'édifice religieux. 

Des vitraux du 19e siècle

La chapelle de Lano a été construite au 19e siècle. Elle a été bénite en août 1877 par Monseigneur Elloy originaire du diocèse de Metz. Les vitraux actuels de la chapelle ont été posés lors de la construction de l'édifice, des vitraux qui ont deux siècles d'existence. 

Vitraux de la chapelle de Lano

La plupart des vitraux ont perdu de leur couleur, et certains sont brisés comme le vitrail représentant sainte Thérèse de Lisieux. 

Vitrail brisé représentant sainte Thérèse de Lisieux

Offrir une nouvelle vie...

Avant de se voir offrir une renaissance, ces vitraux consacrés vont passer par plusieurs étapes. Il faudra les démonter, découper, retailler, retravailler et recoller. Un travail minutieux qui demande beaucoup de patience. La famille Pinto, une famille de peintres verriers vient de Charente dans le Sud-Ouest de la France. Elle est sur le fenua pour 2 mois afin de réaliser les travaux. 

La famille peintres verriers Pinto

Elle restaure les vitraux d'église de toute la France. La dernière restauration est celle des vitraux de la cathédrale de Chartres. 

Un projet financé par le territoire

Les vitraux de la chapelle de Lano, vieux de deux siècles, représentent un patrimoine historique unique qu'il faut à tout prix préserver. Le coût des travaux s'élève à 5 millions de francs financé par le territoire. 

Les experts vont également, lors de cette restauration, apprendre le métier de peintre verrier aux jeunes du fenua qui le souhaitent. Qui sait, peut-être à l'avenir, ce sera un jeune du fenua qui restaurera les vitraux de la chapelle voire des autres nombreux édifices catholiques de Wallis et Futuna.

Le reportage de Leone Vaitanoa.

©Wallis