Economie : La desserte aérienne et maritime au cœur des échanges entre la délégation calédonienne et la CCIMA

La délégation calédonienne conduite par le Président du gouvernement de Nouvelle Calédonie, Philippe GERMAIN a été reçue ce samedi 23 mars à la CCIMA, chambre de commerces du territoire. Au coeur des échanges, le développement économique du territoire et les projets du secteur primaire.
Une présentation de la situation économique de Wallis et Futuna et des projets portés par la CCIMA a permis d’aborder des sujets essentiels pour les professionnels du Fenua, la population et  la coopération entre entre la Nouvelle Calédonie et Wallis et Futuna . Mais Comment développer l’économie locale, et les échanges avec les pays voisins si la desserte aérienne et maritime ne suit pas ? La CCIMA interpelle le président du gouvernement calédonien, Philippe Germain sur le prix des billets d’avion, et sur le nouveau programme de vols de la compagnie à la fleur. Des points qui freinent le développement économique du territoire. En réponse, Philippe Germain a renvoyé la balle à l’Etat responsable selon lui de la continuité territoriale  et des subventions qui vont avec. 

On a mis en place notre propre continuité territoriale. La Nouvelle Calédonie subventionne un certain nombre de billet. C’est 5 allers retour par an pour l’ensemble des habitants des îles loyautés. Mais la Nouvelle Calédonie a ses spécificités, çà pourrait être une piste de travail entre la Nouvelle Calédonie et Wallis et Futuna. Pour cette continuité territoriale, elle doit s’appliquer aussi à la Nouvelle Calédonie pour que les wallisiens et futuniens souhaitant se rendre sur le caillou puisse bénéficier d'un billet moins cher.


Pour la Présidente de la CCIMA, Laurianne Vergé, il faut également miser sur une rotation maritime directe Nouméa Wallis-Futuna pour non seulement développer le tourisme mais aussi l’exportation des produits locaux.
 

Les échanges se sont freinés ces 10 dernières années parce qu’il y a plus de bateau qui rallie directement  le territoire et la nc . Ceci a bloqué les importations et les exportations. On a pas mal de produits au niveau du secteur primaire qu’on aimerait échanger avec la NC mais le fait qu’il n’y ait plus de liaison directe ceci a freiné ces échanges.


Autre secteur potentiel de coopération économique  évoqué à la CCIMA, ont été l’agriculture et la pêche hauturière avec notamment la formation des pêcheurs sur le territoire.