L'inspecteur Yves Bernabé est en mission sur le Territoire. Il vient enrichir l’enseignement du wallisien et du futunien.
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L’inspecteur général de l’Education nationale en charge des langues régionales, Yves Bernabé, est actuellement sur le territoire depuis lundi 30 octobre. Objectif de sa mission : Travailler avec les enseignants sur des principes d’action pour l’apprentissage des langues locales.
Il a visité, mardi, l’école de Tepa pour assister à un cours de wallisien sur les accentuations.
Pour améliorer l’apprentissage de la langue locale aux élèves, Yves Bernabé propose aux professeurs un principe d’action : « Pratiquer et comparer les langues de façon régulière, que la parole soit donnée aux élèves, passer de la pratique implicite à une pratique plus réfléchie».
Les langues vernaculaires sont inscrites aux épreuves du baccalauréat depuis 2016. Divers thèmes en rapport avec l’histoire, la culture et la tradition sont étudiés de la seconde à la terminale.
Pour Yves Bernabé, le fait d’inscrire le wallisien et le futunien dans les épreuves de bac « est important car cela permet aux élèves de connaître leur patrimoine. Et s’ils veulent continuer leurs études après le bac, pour ceux qui le souhaitent, il y a une licence langues et civilisations océaniennes ».
A Wallis et Futuna, comme dans certaines régions créoles, les langues sont pratiquées au quotidien. Pour Yves Bernabé, « pour que la langue wallisienne ne devienne pas une langue morte comme le latin, il faut continuer à la pratiquer. »
Il a visité, mardi, l’école de Tepa pour assister à un cours de wallisien sur les accentuations.
Pour améliorer l’apprentissage de la langue locale aux élèves, Yves Bernabé propose aux professeurs un principe d’action : « Pratiquer et comparer les langues de façon régulière, que la parole soit donnée aux élèves, passer de la pratique implicite à une pratique plus réfléchie».
Les langues vernaculaires sont inscrites aux épreuves du baccalauréat depuis 2016. Divers thèmes en rapport avec l’histoire, la culture et la tradition sont étudiés de la seconde à la terminale.
Pour Yves Bernabé, le fait d’inscrire le wallisien et le futunien dans les épreuves de bac « est important car cela permet aux élèves de connaître leur patrimoine. Et s’ils veulent continuer leurs études après le bac, pour ceux qui le souhaitent, il y a une licence langues et civilisations océaniennes ».
A Wallis et Futuna, comme dans certaines régions créoles, les langues sont pratiquées au quotidien. Pour Yves Bernabé, « pour que la langue wallisienne ne devienne pas une langue morte comme le latin, il faut continuer à la pratiquer. »