Vétusté et manque de moyens
A Lano, la ministre des outre-mer a pu découvrir un atelier délabré, celui où travaille les élèves de la section REEP (Réparation Entretien des Embarcations de Plaisance). Ces jeunes, à l'exemple de tant d'autres sur le fenua, poursuivent leur formation avec peu de moyens et dans des conditions difficiles.Cette année 2019, Lano recense près de 300 élèves inscrits. Les difficultés des séries professionnelles sont pratiquement les même que pour les élèves de sections générales. Le manque de moyens pédagogiques et humains ne permettent pas par exemple d'accueillir des élèves en situation de handicap. Higano, une élève du collège donne son avis sur la situation:
Le président de la commission de l'enseignement à l'assemblée territoriale espère que ce passage permettra à la ministre de mieux comprendre les enjeux de la jeunesse. L'éducation pourrait être mieux promue avec plus de moyens mis à sa disposition. napole Polutele dit :« en tant que collégienne ce serait bien qu’on ait plus de moyens pour le collège. Tout ce qu’on a au collège, ce serait bien que ce soit réparé et renouvelé »
« Ce que nous déplorons c’est que nous manquons de moyens pour avoir une meilleure éducation sur le territoire il faut donner les moyens aux équipes pédagogiques...Je crois très fortement à l’engagement de l’état dans le domaine de l’éducation »
Retenir les points positifs pour avancer
La ministre des outre-mer retient surtout le côté positif de Lano. Lors de sa visite, différents échanges inter-générationnels ont eu lieu. Les élèves et le personnel ont réservé un accueil chaleureux à Annick Girardin. Elle a également pu constater l'implication des élèves dans leurs études à travers de petits ateliers divers. Ce qui a attiré l'attention de la ministre est la place de la culture dans les programmes d'enseignement. Le collège fait la part belle à l'enseignement des langues locales.
Annick Girardin déclare :
« Ce qu’il y a de positif c’est ces jeunes qui sont heureux de pratiquer à la fois leur culture, d’apprendre leur langue, de l’avoir en option et en même temps de travailler sur l’avenir de ce territoire qui pourrait être le premier territoire connecté entièrement puisqu’on vient de voir des créations dans in ateliers. On a vu des jeunes qui travaillaient aussi sur la mode. Parlons de positivité, de ces projets, de ces solutions pour ces jeunes qui ont envie d’avancer dans la vie et puis les problèmes vous savez on trouve toujours des solutions quand on est un peu débrouillards comme on l’est dans les territoires d’outre-mer »
Pour aller plus loin, voici le reportage de Sofia Hoatau et Roy Vakasiuola :