Les églises de Wallis et Futuna parées pour Noël

Un Noël sans le Petit Jésus dans sa crèche est impensable pour les fidèles catholiques. Chaque église de Wallis et Futuna en possède une. Elle est réalisée par des bénévoles "habitués. Exemples à l'église de Mu'a et à la chapelle du Carmel de Holo.
A l'église Saint Joseph de Mu'a, la crèche et son petit Jésus attendent tranquillement l'heure de la messe de Noël.
 Les préparatifs ont commencé la veille du réveillon. Cette année, cette tâche a été confiée pour la première fois à Lamalehi. Elle ne cache ni son émotion, ni sa fierté :

"Nous sommes parties cueillir des fougères "hakato" pour le toit de la crèche. Ce matin nous avons mis en place le contour de feuilles de palmiers. Nous avons ajouté des guirlandes. Pour la touche locale, on a agrémenté la mise en scène d'un tapa offert par Malia Losa. Tous les ans, celui ou celle qui souhaite faire un don pour la crèche est le bienvenu. C'est l'occasion pour les fidèles de faire une offrande pour Noël"


Au Carmel de Holo, ce sont les familles et les proches des soeurs carmélites qui préparent la crèche. Depuis quelques années c'est devenu un rituel pour Malia, Pie et les jeunes de la famille. Cette année, ils sont aidés par le groupe de prière du Carmel. Malia explique :

"Parmi les carmélites j'ai une soeur et deux belles-soeurs. Quand elles se sont installées ici, j'ai commencé à les aiders en faisant leurs courses. Mon mari et moi avons fini par participer aux prières du groupe. Les religieuses du Carmel sont devenues un recours immédiat lorsque nous avons besoin de soutien et surtout de prières.."

Pour marquer l'évènement cette année, Malia, sa famille et les religieuses ont invité le père Noel à la fin de la messe. Un office particulier où les enfants ont été mis à l'honneur. Ornée de guirlandes, la camionette du Père Noel a épaté l'assistance. Chaque enfant présent lors de la messe s'est vu offrir un petit cadeau : des icônes religieuses et des sucrerires.

Des gestes simples qui traduisent la foi et la ferveur.  Voici le reportage de Lafaela LIUFAU et Leone VAITANOA :
©wallisfutuna