L’indépendantiste Roch Wamytan a été élu président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie Vendredi 24 mai 2019.Un résultat favorisé par les votes des 3 élus de l’éveil océanien. A Wallis et Futuna les réactions varient entre la crainte et la fierté.
On les appelait les "faiseurs de rois" avec 3 sièges décrochés au Congrès et 4 à la Province sud le 12 mai dernier. L'issue du scrutin des provinciales s’est avéré Vendredi 24 mai lors des élections pour le Congrès. Grâce à leurs voix, les 3 élus de l’Eveil océanien ont permis de faire la différence. Avec 29 bulletins contre 25 pour Magali Manuohalalo de Calédonie Ensemble, l’indépendantiste Roch Wamytan a été élu président du congrès de la Nouvelle-Calédonie.
La classe politique locale et notamment le bloc loyaliste se sont indignés du choix de l'Eveil Océanien. Sur la toile, le sujet divise et l'on peut y lire de nombreux reproches et un rappel des évènements de St Louis. Entre 2001 et 2004 des affrontements entre des membres de cette tribu du Mont Dore dirigée par Roch Wamytan et des wallisiens du lotissement de l'Ave Maria avaient défrayés la chronique. Ces évènements ont entre autre alimenté les tensions entre ethnies.
A Wallis, la décision de l'Eveil Océanien a surpris et a même dans certains cas éveillé l'inquiétude. Tuimata'utu Atelea Vaitootai est chef coutumier et président de la commission de l'équipement à l'Assemblée Territoriale. Il évoque la "crainte des wallisiens" que ce vote ne soit une autre étape vers l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie.
Dans le même temps, certains wallisiens comme Patita Lakina, un ancien élu, se félicitent de ce vote "océanien" et y voient une approche en faveur de la paix. D'autre part et c'est un point sur lequel la majorité des habitants du fenua se rejoignent : l'Eveil Océanien montre une volonté d'émancipation de la communauté wallisienne et futunienne.
Souvent placée au second plan, cette communauté a selon Amélia Lauhea véhiculé jusqu'à présent une image de faire-valoir des grands partis politiques en place. Dans ce cadre, le vote de Milakulo Tukumuli, Veylma Falaeo et Vaimu'a Muliava a été également vu comme un avertissement. Pour Juan Bustillo, un autre habitant de Wallis, après avoir soutenu Sonia Backès de l'Avenir en Confiance à la présidence de la province sud et avoir aidé à porter Roch Wamytan au "perchoir", la suite logique serait l'accession de Tukumuli au gouvernement.
Alors ce serait une stratégie ? L’avenir nous le dira. L’élection au gouvernement doit avoir lieu avant le 14 juin 2019. Avec c’est certain une attention particulière du public pour la position de l’Eveil Océanien.
Voici quelques réactions recueillies à Wallis :
La classe politique locale et notamment le bloc loyaliste se sont indignés du choix de l'Eveil Océanien. Sur la toile, le sujet divise et l'on peut y lire de nombreux reproches et un rappel des évènements de St Louis. Entre 2001 et 2004 des affrontements entre des membres de cette tribu du Mont Dore dirigée par Roch Wamytan et des wallisiens du lotissement de l'Ave Maria avaient défrayés la chronique. Ces évènements ont entre autre alimenté les tensions entre ethnies.
A Wallis, la décision de l'Eveil Océanien a surpris et a même dans certains cas éveillé l'inquiétude. Tuimata'utu Atelea Vaitootai est chef coutumier et président de la commission de l'équipement à l'Assemblée Territoriale. Il évoque la "crainte des wallisiens" que ce vote ne soit une autre étape vers l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie.
Dans le même temps, certains wallisiens comme Patita Lakina, un ancien élu, se félicitent de ce vote "océanien" et y voient une approche en faveur de la paix. D'autre part et c'est un point sur lequel la majorité des habitants du fenua se rejoignent : l'Eveil Océanien montre une volonté d'émancipation de la communauté wallisienne et futunienne.
Souvent placée au second plan, cette communauté a selon Amélia Lauhea véhiculé jusqu'à présent une image de faire-valoir des grands partis politiques en place. Dans ce cadre, le vote de Milakulo Tukumuli, Veylma Falaeo et Vaimu'a Muliava a été également vu comme un avertissement. Pour Juan Bustillo, un autre habitant de Wallis, après avoir soutenu Sonia Backès de l'Avenir en Confiance à la présidence de la province sud et avoir aidé à porter Roch Wamytan au "perchoir", la suite logique serait l'accession de Tukumuli au gouvernement.
Alors ce serait une stratégie ? L’avenir nous le dira. L’élection au gouvernement doit avoir lieu avant le 14 juin 2019. Avec c’est certain une attention particulière du public pour la position de l’Eveil Océanien.
Voici quelques réactions recueillies à Wallis :