Lavinia Tagane est membre du jury de ce 15ième FIFO. Originaire de Wallis-et-Futuna, Lavinia est conseillère territoriale et membre de la commission culture. Lavinia Tagane est la plus jeune du jury et participe pour la première fois au FIFO.
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Lavinia Tagane est membre du jury de ce 15ième FIFO. Originaire de Wallis-et-Futuna, cette jeune femme de 28 ans est représentante de l’assemblée territoriale et membre de la commission culture. Benjamine de ce jury, Lavinia Tagane participe pour la première fois au FIFO.
Vous êtes une nouvelle au FIFO, vous n’êtes pas dans le milieu audiovisuel mais une élue, quel premier regard portez-vous sur le Festival ?
Mon premier regard est politique, je constate déjà sur l’organisation du FIFO que le politique est engagé et investi, nous avons vu la présence du ministre de la Culture de la Polynésie lors de la conférence de presse. L’implication d’un politique sur un tel événement est importante pour montrer au public que tout le monde est justement impliqué. Mon objectif est d’observer comment on organise une telle manifestation et comment, nous en tant qu’élus, on peut intervenir pour porter les projets. Le FIFO est une belle fenêtre qui permet la visibilité pour chaque île du Pacifique. C’est un festival important car cela permet aux Océaniens de se retrouver et d’échanger par rapport aux cultures ou aux pratiques. C’est un moment convivial où l’on se retrouve sur certaine chose et où on en découvre d’autres. Il est important de comprendre les différences.
Certains membres du jury sont des Métropolitains, d’autres des Océaniens, comme vous. Cela permettra t-il d’apporter un point de vue différent ?
Je suis Océanienne avant tout, c’est ce côté qui ressortira plus que l’aspect politique de ma fonction. Il y a des choses que je saurai expliquer que d’autres réalisateurs ou producteurs auront plus de mal à s’approprier. Je ne suis pas du milieu audiovisuel et je suis la plus jeune, du coup j’espère apporter une fraîcheur, un regard plus jeune et moins porté sur la technique.
Depuis quelques années, un FIFO Hors les murs est organisé à Wallis-et-Futuna, votre présence aujourd’hui au festival permet-il de pérenniser ce lien ?
Je regrette de ne pas avoir pu assister au dernier FIFO Hors les murs à Wallis mais avec ma présence et mon expérience en tant que membre du jury cette année, mon regard sera différent. Pour l’heure, j’observe et je regarde comment cela est organisé. A mon retour, je vais certainement m’impliquer un peu plus dans cet événement.
Est-ce que le fait de participer au FIFO peut vous permettre de rencontrer des professionnels et de préparer des échanges à l’avenir avec Wallis-et-Futuna ?
Le milieu de l’audiovisuel reste peu connu et développé chez nous. Si un professionnel pouvait se déplacer pour faire connaître son métier aux jeunes et leur permettre de s’orienter vers ce milieu, oui, ça serait super. Les jeunes sont en demande, ils sont à fond sur les réseaux sociaux, c’est une plateforme où certains s’improvisent acteurs ou réalisateurs. Il faut développer cette branche mais cela nécessite une communication et une ouverture. Notre enjeu aujourd’hui est de mettre l’accent sur les jeunes en multipliant les actions dans les écoles maternelles pour qu’ils s’approprient la culture de leur pays. Que le FIFO organise une journée pour les scolaires, c’est une très belle initiative car il est important de sensibiliser la jeunesse.
Vous êtes une nouvelle au FIFO mais ce n’est pas votre premier séjour en Polynésie…
Il y a une dizaine d’années, je venais régulièrement en Polynésie pour passer des vacances. Je retrouve ici ce que nous avons à Wallis-et-Futuna : la convivialité, l’hospitalité, l’accueil… J’ai l’impression d’être chez moi. Mais, que nous soyons à Wallis, en Polynésie, en Nouvelle-Calédonie ou toutes les autres îles du Pacifique, on se retrouve et on sait comment si prendre. C’est aussi ce qui fait le charme de ces destinations.
Vous êtes une nouvelle au FIFO, vous n’êtes pas dans le milieu audiovisuel mais une élue, quel premier regard portez-vous sur le Festival ?
Mon premier regard est politique, je constate déjà sur l’organisation du FIFO que le politique est engagé et investi, nous avons vu la présence du ministre de la Culture de la Polynésie lors de la conférence de presse. L’implication d’un politique sur un tel événement est importante pour montrer au public que tout le monde est justement impliqué. Mon objectif est d’observer comment on organise une telle manifestation et comment, nous en tant qu’élus, on peut intervenir pour porter les projets. Le FIFO est une belle fenêtre qui permet la visibilité pour chaque île du Pacifique. C’est un festival important car cela permet aux Océaniens de se retrouver et d’échanger par rapport aux cultures ou aux pratiques. C’est un moment convivial où l’on se retrouve sur certaine chose et où on en découvre d’autres. Il est important de comprendre les différences.
Certains membres du jury sont des Métropolitains, d’autres des Océaniens, comme vous. Cela permettra t-il d’apporter un point de vue différent ?
Je suis Océanienne avant tout, c’est ce côté qui ressortira plus que l’aspect politique de ma fonction. Il y a des choses que je saurai expliquer que d’autres réalisateurs ou producteurs auront plus de mal à s’approprier. Je ne suis pas du milieu audiovisuel et je suis la plus jeune, du coup j’espère apporter une fraîcheur, un regard plus jeune et moins porté sur la technique.
Depuis quelques années, un FIFO Hors les murs est organisé à Wallis-et-Futuna, votre présence aujourd’hui au festival permet-il de pérenniser ce lien ?
Je regrette de ne pas avoir pu assister au dernier FIFO Hors les murs à Wallis mais avec ma présence et mon expérience en tant que membre du jury cette année, mon regard sera différent. Pour l’heure, j’observe et je regarde comment cela est organisé. A mon retour, je vais certainement m’impliquer un peu plus dans cet événement.
Est-ce que le fait de participer au FIFO peut vous permettre de rencontrer des professionnels et de préparer des échanges à l’avenir avec Wallis-et-Futuna ?
Le milieu de l’audiovisuel reste peu connu et développé chez nous. Si un professionnel pouvait se déplacer pour faire connaître son métier aux jeunes et leur permettre de s’orienter vers ce milieu, oui, ça serait super. Les jeunes sont en demande, ils sont à fond sur les réseaux sociaux, c’est une plateforme où certains s’improvisent acteurs ou réalisateurs. Il faut développer cette branche mais cela nécessite une communication et une ouverture. Notre enjeu aujourd’hui est de mettre l’accent sur les jeunes en multipliant les actions dans les écoles maternelles pour qu’ils s’approprient la culture de leur pays. Que le FIFO organise une journée pour les scolaires, c’est une très belle initiative car il est important de sensibiliser la jeunesse.
Vous êtes une nouvelle au FIFO mais ce n’est pas votre premier séjour en Polynésie…
Il y a une dizaine d’années, je venais régulièrement en Polynésie pour passer des vacances. Je retrouve ici ce que nous avons à Wallis-et-Futuna : la convivialité, l’hospitalité, l’accueil… J’ai l’impression d’être chez moi. Mais, que nous soyons à Wallis, en Polynésie, en Nouvelle-Calédonie ou toutes les autres îles du Pacifique, on se retrouve et on sait comment si prendre. C’est aussi ce qui fait le charme de ces destinations.