La culture ancestrale du taro d'eau fait la fierté des habitants de Futuna. Outre l'alimentation quotidienne, le tubercule est très prisé des évènements coutumiers. Les agriculteurs s'organisent, à 4 mois de la période des communions, celle où le taro est le plus demandé.
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S'il y a bien une spécialité que les wallisiens envient aux futunien, c'est bien la culture du taro d'eau ou "pakanuku". Le contexte géographique de Futuna et l'abondance d'eau est plus favorable qu'à Wallis, au développement de ce tubercule.
Mais sa culture demande beaucoup d'efforts. Et la plupart des habitants plantent leurs taros dans des "tarodières" communes, souvent éloignées de leurs maisons. Mikaele Takaniko, habite dans le royaume de Alo, il a décidé de déplacer ses cultures à proximité de chez lui. Un exercice difficile, les préparatifs ont commencé dès novembre 2017. A 48 ans père de 4 enfants œuvre à la force de ses bras et son projet prend forme petit à petit. Au bout de 8 mois de labeur, il en est à son 9ème bassin. Il sait que ses efforts ne seront pas vains :
Avoir une tarodière c'est l'assurance d'être toujours prêt en cas d'évènement coutumier. Le tubercule est une denrée recherchée. Avec le temps, et l'accès à l'emploi de bureau, les hommes ont de moins en moins de temps pour leur plantation. C'est une aubaine pour les agriculteurs comme Mikaele. Il envisage même d'installer un point de vente de taros en face de son habitation.
La culture du taro est une valeur sûre pour les futuniens, à l'exemple de Mikaele Takaniko. Sofia Hoatau vous l'explique dans ce reportage :
Mais sa culture demande beaucoup d'efforts. Et la plupart des habitants plantent leurs taros dans des "tarodières" communes, souvent éloignées de leurs maisons. Mikaele Takaniko, habite dans le royaume de Alo, il a décidé de déplacer ses cultures à proximité de chez lui. Un exercice difficile, les préparatifs ont commencé dès novembre 2017. A 48 ans père de 4 enfants œuvre à la force de ses bras et son projet prend forme petit à petit. Au bout de 8 mois de labeur, il en est à son 9ème bassin. Il sait que ses efforts ne seront pas vains :
« C’est vrai que je suis fatigué car je travaille seul. Mais je repense à mon père qui me disait l’importance de planter plusieurs variétés de taros, tout ce qui compte c’est d’avoir du taro même en cas d’imprévu dans la famille ou la vie coutumière. »
Avoir une tarodière c'est l'assurance d'être toujours prêt en cas d'évènement coutumier. Le tubercule est une denrée recherchée. Avec le temps, et l'accès à l'emploi de bureau, les hommes ont de moins en moins de temps pour leur plantation. C'est une aubaine pour les agriculteurs comme Mikaele. Il envisage même d'installer un point de vente de taros en face de son habitation.
La culture du taro est une valeur sûre pour les futuniens, à l'exemple de Mikaele Takaniko. Sofia Hoatau vous l'explique dans ce reportage :