Le FIFO hors les murs à Futuna, une première !

Le FIFO hors les murs à Futuna, une première.
Pour la toute première fois, les futuniens profitent du FIFO hors les murs. Une semaine pendant laquelle ils vont regarder une sélection de films venus de tout l'Océanie. Que pensent les cinéphiles de Futuna de ce FIFO hors les murs sur leur fenua ?
Sur le grand écran du Falé Tauasu de Sisia au village d’Ononou un film de Jenny Briffa  et d’Amandine Stelletta " En plein coeur". Il s’agit de l’histoire d’une chorale de détenus qui chaque année se produit devant les autorités judiciaires.

le jeune Alikipo a fait le déplacement au falé .C’est la première projection à laquelle assiste.

Alikipo Niuliki  : " J'ai adoré. En plus c’est une belle occasion pour les parents, enfants, jeunes et expatriés de regarder ensemble un film dans un espace aéré et gratuit"


Ils étaient à peu près une vingtaine à se rassembler pour cette projection du FIFO.

Papi Iva : " je trouve le FIFO très interessant, utile au niveau culturel, parce que c’est vrai qu’ici à futuna on est un peu isolé et puis c’est très intéressant surtout pour les jeunes d’ici qui vont voyager à l’étranger. Çà serait bien que çà continue".

Christian Neumuller apprécie lui aussi ce festival : " L’idéal serait que ce genre d’événement se reproduise de manière beaucoup plus régulière, pas forcément concentrer sur une semaine mais que par exemple tous les mois ou tous les 15 jours.... Et puis répartis sur le territoire, parce que çà amène aussi chacun à aller vers d’autres lieux".


Ce 1er FIFO hors les murs à Futuna contribueau désenclavement culturel de la petite île. Cette première expérience sera et devra être reconduite l'année prochaine. C'est en tout cas le souhait des futuniens et du service culturel.


 
"En plein coeur" :
"En plein coeur " Nouvelle Calédonie - 52 mn
De Jenny BRIFFA et Amandine STELLETTA. Dans la prison de Nouvelle Calédonie, 528 détenus. Carine
Minvielle, bénévole, y anime un atelier de chant lyrique pour les détenus en longue peine, offrant la
possibilité de se reconstruire. Ferme et exigeante, elle apporte un souffle d’air dans cet univers surpeuplé.
Dix mois d’intenses répétitions et un concert devant les autorités judiciaires permet même aux détenus de
mêler leurs voix à celles de femmes qui ont répété de leur côté…