Les professionnels du tourisme réunis à Futuna. L'occasion de débats avec les opérateurs sur les freins et perspectives pour améliorer l'offre. A l’unanimité les acteurs sont pour la création d’un office de tourisme. Mais en attendant quels moyens rapides peuvent être mis en oeuvre ?
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Les conclusions de l’étude menée par ATOUT France en 2015 ont été présentées aux professionnels du secteur à Futuna. Il s'agit d'une enquête, un audit sur le tourisme à Wallis et Futuna et préconise des mesures pour l'avenir. Etienne Soltesz est assistant au SCOPDD : " il y a un tout petit défaut dans le rapport d’atout France. Il est très ambitieux et dépasse largement les capacités du territoire. C’est pour cette raison qu’on a tenu cette table ronde pour faire réagir la population, ceux qui sont en charge du tourisme, c’est les opérateurs. Pour qu’ils nous disent oui on veut bien aller dans cette direction et on veut faire des progrès".
L'occasion donc de débats avec les opérateurs du tourisme sur les freins et perspectives pour améliorer l'offre. A l’unanimité les acteurs autour de cette table ronde sont pour la création d’un office de tourisme.
Autour de cette table tout le monde est conscient de l’intérêt de créer un office de tourisme. Cet outil de promotion du territoire ne verra le jour que d’ici 2 ou 3 ans ,d’où l’idée de regrouper tous les opérateurs dans une association ou en groupement d’intérêt économique, et voir quel genre de tourisme est le mieux adapté à Futuna. un tourisme raisonné, respectueux de la coutume et environnement de l’île.
Le tourisme, un des secteurs à favoriser dans la stratégie de développement 2016-2030 puisqu'il est quasi inexistant sur l’île. Néanmoins il faut des structures, aussi bien au niveau de l’accueil, que de l'hébergement. A Futuna il n’y a que 2 hôtels, pas de signalétique pour guider les nouveaux arrivants, mais surtout le premier obstacle pointé du doigt par les opérateurs c’est le prix du billet d’avion. Patelise Fatuimoana est entrepreneur, développer le tourisme, oui mais il faut revoir la politique tarifaire des billets d'avion: "La première choses que les touristes regardent c’est les tarifs des billets d’avion. S’ils peuvent venir avec leur famille pour les vacances. Si nous ne baissons pas les prix des billets, alors on peut faire une croix sur le projet. »
La restauration est un autre secteur à développer. Fiteli Mani a toujours rêvé d'ouvrir un restaurant depuis sa jeunesse. Très connu sur le territoire comme étant le leader du groupe Utugata. A 56 ans il réalise son projet. Il a commencé les travaux depuis le mois dernier avec ses propres fonds. Près de 2 millions c’est le budget qu’il a déjà investit dans son nouveau restaurant. Là se pose la question du financement et de l'aide des banques, inexistante. Un problème de taille pour le porteur de projet : "il faut avoir quelques financements, de l’aide pour que les entrepreneurs puissent réaliser leurs projets. En fait c’est ça qui nous bloque, on n’a pas de financement, il faut également un meilleur suivi et sérieux, et que le territoire pense aussi à nous ».
La motivation est bien là. Tous ces acteurs se réuniront le plus souvent pour échanger et préparer l’arrivée du navire de Croisière le Ponant en novembre 2018. Il faudra être prêt pour réserver un accueil à la hauteur des attentes de ces touristes haut de gamme.
L'occasion donc de débats avec les opérateurs du tourisme sur les freins et perspectives pour améliorer l'offre. A l’unanimité les acteurs autour de cette table ronde sont pour la création d’un office de tourisme.
Autour de cette table tout le monde est conscient de l’intérêt de créer un office de tourisme. Cet outil de promotion du territoire ne verra le jour que d’ici 2 ou 3 ans ,d’où l’idée de regrouper tous les opérateurs dans une association ou en groupement d’intérêt économique, et voir quel genre de tourisme est le mieux adapté à Futuna. un tourisme raisonné, respectueux de la coutume et environnement de l’île.
Le tourisme, un des secteurs à favoriser dans la stratégie de développement 2016-2030 puisqu'il est quasi inexistant sur l’île. Néanmoins il faut des structures, aussi bien au niveau de l’accueil, que de l'hébergement. A Futuna il n’y a que 2 hôtels, pas de signalétique pour guider les nouveaux arrivants, mais surtout le premier obstacle pointé du doigt par les opérateurs c’est le prix du billet d’avion. Patelise Fatuimoana est entrepreneur, développer le tourisme, oui mais il faut revoir la politique tarifaire des billets d'avion: "La première choses que les touristes regardent c’est les tarifs des billets d’avion. S’ils peuvent venir avec leur famille pour les vacances. Si nous ne baissons pas les prix des billets, alors on peut faire une croix sur le projet. »
La restauration est un autre secteur à développer. Fiteli Mani a toujours rêvé d'ouvrir un restaurant depuis sa jeunesse. Très connu sur le territoire comme étant le leader du groupe Utugata. A 56 ans il réalise son projet. Il a commencé les travaux depuis le mois dernier avec ses propres fonds. Près de 2 millions c’est le budget qu’il a déjà investit dans son nouveau restaurant. Là se pose la question du financement et de l'aide des banques, inexistante. Un problème de taille pour le porteur de projet : "il faut avoir quelques financements, de l’aide pour que les entrepreneurs puissent réaliser leurs projets. En fait c’est ça qui nous bloque, on n’a pas de financement, il faut également un meilleur suivi et sérieux, et que le territoire pense aussi à nous ».
La motivation est bien là. Tous ces acteurs se réuniront le plus souvent pour échanger et préparer l’arrivée du navire de Croisière le Ponant en novembre 2018. Il faudra être prêt pour réserver un accueil à la hauteur des attentes de ces touristes haut de gamme.