Lors de mouvement de grève dans l'éducation, la loi exige un service minimum dans les écoles quant à l'information des parents et la garde des enfants. A wallis et Futuna n'existe pas.
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A l’école de Malaetoli dans le sud de l’île. A la demande de la direction de l’enseignement catholique qui gère l'enseignement du 1er degré, la directrice et deux enseignants assurent non pas un service minimum, mais une permanence informative depuis hier.
Nathalie Tokava est la directrice de cette école :
Une information au parent voilà le minimum garanti à Wallis et Futuna. Alors les parents doivent prendre leur mal en patience et s'organiser pour la garde leur enfant. Mais ici au fenua, la solidarité familiale est bien réelle. Il y a toujours un frère, une soeur ou un cousin pour aider
Nathalie Tokava est la directrice de cette école :
En cas de grève, la législation française (Loi n°2008-790 du 20 août 2008) exige que lorsque le nombre de personnes ayant déclaré leur intention de faire grève est supérieur ou égal à 25 % des enseignants de l’école, le service d’accueil est assuré par la commune. Cette loi est valable pour les écoles publiques. A Wallis les écoles sont gérées par une association catholique de statut privé. Donc cette loi n'est pas applicable localement."je suis la pour accueillir les parents qui viennent aux nouvelles pour l’ouverture de l’école. Je dois leur donner des précisions, les informer que tous les enseignants de mon école y compris moi, sommes tous grévistes et qu’ils doivent garder leur enfants à la maison comme on l’a annoncé à la radio.
Une information au parent voilà le minimum garanti à Wallis et Futuna. Alors les parents doivent prendre leur mal en patience et s'organiser pour la garde leur enfant. Mais ici au fenua, la solidarité familiale est bien réelle. Il y a toujours un frère, une soeur ou un cousin pour aider