Les négociations ont continué ce vendredi mais sans rien donner, les trois parties en présence (FO Enseignement, la Préfecture et le Vice-Rectorat) se sont dit "bon week-end et à lundi". Tous avaient certainement lu, vu, la dernière communication du sénateur du fenua, Mikaele KULIMOETOKE, reçu mercredi dernier au ministère de l’éducation nationale à Paris, son courrier (ci-dessous) est éloquent et il indique que le ministère n'est pas prêt à lâcher grand-chose en faveur des grévistes.
C'est donc la douche froide pour les grévistes quand on dissèque bien les conclusions du ministère rendues publiques par le sénateur, L'indexation à 2.05, c’est non, ça coûterait 2 millions d’euros de plus chaque année pour 141 professeurs. Les enseignants du primaire sont déjà indexés à 1.7, ils gagnent en moyenne 4 500 euros bruts par mois contre 2000 euros pour un professeur de métropole qui, lui, a passé les concours et à qui on demande d’avoir un Bac + 5.
Le ministère précise aussi qu’à la rentrée prochaine, il y aura tout de même une revalorisation de salaire pour les professeurs en début ou fin de carrière. Quant à changer de statut, il faudra poser la question au premier ministre, ni le ministère de l'éducation, ni celui des outre-mer ne sont compétents en la matière.
Enfin, la convention qui lie l’Enseignement Catholique à l’éducation nationale se termine fin 2025, il y aura alors renégociation de cette convention, l’occasion de remettre les choses à plat.