La plupart des élèves du premier degré de Wallis et Futuna sont à la maison depuis une semaine. Le syndicat Force Ouvrière Enseignement est en grève depuis le mardi 2 mai. Les grévistes ont présenté un cahier de revendications comportant 6 points. Le premier est l'alignement des grilles salariales des enseignants du premier degré de Wallis et Futuna aux grilles des professeurs des écoles de Métropole, avec un indice salarial de 2.05 points.
La situation risque de durer. Les grévistes demandent la reconnaissance de leur mission et une précision sur leur demande de statut. Feteliko Halakilikili, enseignant, porte parole du syndicat FOE était l'invité du journal télévisé du 2 mai.
Le territoire de Wallis et Futuna compte 125 enseignants au total, 112 sont grévistes, 13 ne suivent pas le mouvement. Les grévistes ont rencontré les autorités dès les premiers jours, le préfet, les élus et la vice-rectrice. Aucune avancée sur les négociations. Les propos de la vice-rectrice Régine Vigier, invitée du journal télévisé du mercredi 3 mai.
Le cahier de doléances des grévistes a été remonté à Paris par la vice-rectrice. Ces derniers demandent d'ailleurs une entrevue en visio-conférence avec le ministère de l'éducation. En attendant les négociations, la plupart des 1 423 élèves du premier degré de Wallis et Futuna doivent s'occuper tant bien que mal.